Test : Monster Hunter Rise Sunbreak sur Nintendo Switch
Genre : Action, Aventure
Langues : Anglais, Japonais Sous-titres : Français
Édité & Développé par CAPCOM
Sortie France : 30/06/2022
Prix : 39,99€ sur l’eShop, 52,99€ en version boite + le jeu de base
Taille : 13 GB
Joueurs : 1-4
Age minimum : 12+
SCENARIO
Lorsque Monster Hunter Rise est sorti il y a un peu plus d’un an, il était difficile de s’imaginer voir arriver un DLC rapidement tant le contenu était déjà assez énorme. Pourtant, CAPCOM a annoncé la sortie d’une grosse extension et d’une toute nouvelle histoire, tout comme l’était Iceborn pour Monster Hunter World. Une occasion en or de repartir à la chasse aux monstres dans un univers rappelant le Japon médiéval.
Dans le jeu de base nous affrontions la Calamité, un cataclysme faisant surgir des hordes de monstres. Le village de Kamura a failli être réduit à l’état de ruines à plusieurs reprises. Grâce à notre intervention, le fléau s’est interrompu. Mais dans la contrée lointaine d’Elgado, une nouvelle menace rôde. Le dragon Malzeno met en péril l’avant-poste de la garde royale.
Des créatures anciennes deviennent inexplicablement offensives et risquent de faire chuter le royaume entier. En compagnie de Dame Fiorayne, nous partons en quête de réponses tout en chassant les créatures qui osent s’interposer. A noter qu’il faut au préalable avoir réalisé la Quête Grand-Camp “Déesse-serpent du tonnerre” pour y accéder.
GAMEPLAY
Le gameplay du jeu de base était riche, et on avait accueilli avec plaisir l’exploration à la verticale apportée par le filoptère. Avec Sunbreak, il atteint un nouveau palier, grâce à la course sur les murs sans effort. Si le village d’Elgado ressemble beaucoup à celui de Kamura, avec son système de quêtes, de rangs et ses artisans, les méthodes de chasse dévoilent bien des nouveautés.
Tout d’abord, l’arrivée des talents de substitution, conférant à nos armes des coups spéciaux. C’est une véritable aubaine car jusqu’à présent, les 14 armes se distinguaient par leurs caractéristiques de force, de vitesse ou de maniabilité. Grâce à des parchemins, nous pouvons attribuer 2 talents différents à chacune de nos armes et “switcher” de l’un à l’autre à l’envi en pleine mission.
La gamme de talents est assez large : amélioration de statistiques, coups critiques, esquives etc. Tout est bon pour ajouter une dimension encore plus stratégique à la chasse. En plus de cela, on gagne en temps et en fluidité puisqu’il n’est plus nécessaire de faire des allers-retours au village pour changer ses talents en fonction du monstre à affronter. C’est top.
Sunbreak ajoute bon nombre de quêtes, certaines étant réservées à ceux ayant atteint le plus haut rang. Ici, le DLC permet d’obtenir le rang G, un rang supérieur qui n’était pas présent dans le jeu de base. Autant dire que les affrontements sont de haut niveau ! En plus des quêtes urgentes, expéditions et autres missions annexes, nous avons également des quêtes Parangons.
Elles sont conçues pour le jeu en multijoueur, avec la possibilité de faire intervenir jusqu’à 4 joueurs dans une session. Une bonne idée pour ceux aimant jouer à plusieurs. En revanche, il ne faut pas avoir peur des latences. La Nintendo Switch n’est pas réputée pour avoir un mode online très stable, et ça se ressent dès les premières secondes de connexion.
Heureusement, CAPCOM a aussi pensé aux joueurs solitaires. Les quêtes Parangons peuvent aussi être faites en compagnie de chasseurs contrôlés par l’ordinateur. L’IA n’est pas mauvaise du tout. Au contraire, c’est une vraie valeur ajoutée et une aide nécessaire pour farmer des matériaux utiles. Une manière subtile d’accompagner les joueurs en difficulté, les débutants, ou tout simplement, ceux qui ont du mal avec la technicité de Monster Hunter Rise.
CONTENU ET DUREE DE VIE
Sur Monster Hunter Rise, la durée de vie était déjà conséquente. Même si l’histoire principale se terminait en une trentaine d’heures, le fait de réaliser l’ensemble des quêtes annexes, de collectionner les armes et de farmer montait la durée de vie à une centaine d’heures. Sur Sunbreak, le scénario principal est tout aussi court, mais les nouveaux éléments de gameplay et les quêtes Paragons ajoutent une bonne cinquantaine d’heures au compteur
Nous découvrons 2 nouvelles régions. La Citadelle, avec ses ruines et ses plaines enneigés. Et la Jungle, où la chaleur et les pluies abondantes sont le berceau d’une faune diversifiée et d’une flore luxuriante. Cela fait peu de lieux inédits à visiter alors que nous évoluons dans un royaume lointain. Cela aurait pu être un prétexte pour nous présenter des paysages encore plus exotiques.
Des nouveaux monstres sont de la partie. Le dragon Malzeno, bien entendu, accompagné de ses deux comparses Garangolm et Lunagaron, mais aussi une dizaine de sous-espèces et de créatures provenant des anciens opus de Monster Hunter comme Seregios (Monster Hunter 4 Ultimate) ou Astalos (Monster Hunter Generations). Le fan service est le bien venu mais on aurait aimé aussi de la vraie nouveauté côté bestiaire.
Enfin, l’extension “deluxe” offre dès le début les éléments suivants :
- Armure spéciale de chasseur “Fléau des dragons”
- Coiffure “Boucles ébouriffées
- Armure spéciale Palico ” Piété F”
- Émotes “Viser” x 4
- Set de poses “Au combat” x 3
- Maquillage “Yeux élégants”
- Armure spéciale Chumsky “Limier C”
Ce n’est pas tous les jours qu’une extension propose un contenu aussi généreux. Même si le bestiaire se renouvelle peu et que seulement deux régions sont au rendez-vous, le nombre de quêtes est hallucinant et les nouvelles mécaniques de jeu sont loin d’être anecdotiques. Sunbreak prolonge l’expérience offerte par Monster Hunter Rise et révèle d’une certaine manière le futur de la licence. Car Capcom a visiblement encore beaucoup d’idées et de quoi étoffer son gameplay. Bref, le DLC Sunbreak est un très bon complément au jeu de base.
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