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Test : SAKUNA OF RICE AND RUIN sur Nintendo Switch

Test : SAKUNA OF RICE AND RUIN sur Nintendo Switch

Test : SAKUNA OF RICE AND RUIN

Genre : Aventure, plate-forme

Langues : Anglais, Japonais, Coréen, Chinois

Sous-titres : Anglais, Japonais, Coréen, Chinois

Développé par  Edelweiss  Xseed Games et édité par  Marvelous Games

Sortie France : 20/11/2020
Prix : 39.99€ sur l’eShop (existe en version boîte)
Taille : 6244.00 MB
Joueurs : 1
Age minimum : 16 ans et plus

Site Web Officiel

Lofty Realm, le royaume des Dieux

Fuyant la pauvreté et la faim, 5 humains se perdent entre deux mondes. Ils errent sur le pont rejoignant celui des Dieux lorsqu’ils se font arrêter par l’un de ses gardes : Ishimaru. Il faisait parti du royaume des humains avant de servir celui des Dieux.

Avant que n’éclate un combat entre deux samouraïs, une princesse vient s’interposer : Sakuna. Malgré son jeune âge, elle fait preuve d’intelligence, de force et de charisme. Déesse gâtée des récoltes (riz), elle vit dans l’opulence dans le domaine des Dieux. Hommages, offrandes et dévotion accroissent ses pouvoirs.

Malheureusement maladroite, elle mit le feu à sa plus grande récolte et fut bannie de ses terres par la prééminente Lady Kamuhitsuki.

Pour le royaume des Dieux, beaucoup trop d’évènements se sont accumulés en peu de temps et leur décision fut irrévocable : les humains et Sakuna doivent quitter le lieu et se rendre sur l’ile Hinoe, envahie par les démons et source de curiosité de Lady Kamuhitsuki qui en voit une menace grandissante.

Fraichement arrivé dans cette région sauvage indomptée, le groupe d’aventuriers va devoir se créer un foyer, chasser et se nourrir pour pouvoir y vivre et surtout survivre aux hordes de démons.

En parlant de nourriture, Sakuna est la fille d’un dieu guerrier (Takeribi) et d’une déesse de la moisson (Toyohana). Elle va devoir cultiver ses rizières afin de nourrir le petit groupe mais également d’accroître ses pouvoirs.

Les conflits débutent à leur arrivée car notre petite déesse conserve les traits d’une noble égocentrique et que ce mode de vie ne lui convient pas. Finalement, un travail de plus sur elle-même vient s’ajouter à sa quête.

Le jeu de plate-forme dernière génération

Vous incarnez Sakuna (vous l’avez deviné) et le jeu se déroule en 2 phases : le hub (votre village, qui permet de recouvrer votre vie, cultiver votre rizière et échanger avec vos coéquipiers) et la carte du monde (divisée en plus de 20 zones, comportant des zones de ressources mais également des donjons).

Sakuna of rice and ruin est un jeu de plate-forme dans lequel l’environnement est votre zone de jeu. Outre le maniement de ses armes (une faucille et une bêche, de base) elle possède une écharpe magique extensible. Cette dernière, utilisée comme un grappin, va vous permettre de vous accrocher aux murs (esquiver des attaques, vous déplacer, accélérer vos mouvements, etc.) mais également à vos ennemis.

Vous pouvez soit les utiliser comme un tremplin, soit passer derrière eux  avec élégance, classe et finesse soit les faire s’envoler à l’autre bout du terrain !

L’étendue de l’art du combat est plus qu’intéressante dans cet opus. Vous avez les compétences classiques de vos 2 armes initiales (combos de base) mais également 4 attaques spéciales qui viennent s’ajouter pour chacune (modifiables et évolutives).

  • les frappes classiques de la faucille (rapides et peu puissantes)
  • les frappes chargées de la bêche (lentes et puissantes)
  • les frappes à effet de l’écharpe (appliquer un état de malus à l’ennemi)
  • les frappes spéciales des armes (4 maximum, visant le déplacement, les attaques de mêlée voire de zone)

Les frappes à effet et les frappes spéciales ne s’activent que grâce à une jauge SP qui se régénère avec le temps (une sorte de mana). Elle possède une endurance d’une valeur de 50 et les attaques citées précédemment peuvent monter jusqu’à 38. A consommer dès que possible mais avec justesse ! Plus vous utilisez vos attaques spéciales, plus elles évoluent et deviennent puissantes (et belles). Le niveau max est 15.

Grâce aux nombreuses possibilités de combat, présents dans le jeu, ces derniers deviennent palpitants et ne se ressemblent pas. Les ennemis sont divers et variés également, on passe d’un lapin tout mignon (avec un couteau à la main quand même) à un ours de guerre (en armure). Dans Sakuna of rice and ruin il ne faut pas avoir peur de taper sur des animaux en furie et assoiffés de sang, car eux, n’auront aucune pitié pour vous.

 

Et si on parlait du temps ?

Dans cet opus, saison et météo ne font pas bon ménage.

  • En premier lieu : les saisons. Décomposées en 3 parties (trimestres), le temps passe et influe sur vos récoltes. Vous allez apprendre la culture du riz de A à Z avec ce jeu. Les rizières n’auront plus aucun secret pour vous !
  • En second lieu : la météo. Mitigé, pluie, neige ou soleil vous aurez le droit au panel complet. Bien évidemment, cela aura un impact sur votre champ de riz mais également sur vos combats. Car des équipements peuvent s’y adapter (alors que la visibilité … pas trop).
  • En troisième lieu : la journée. Le temps passe et défile (un peu trop vite) et comme dans la vraie vie vous avez le droit à l’aube, au crépuscule à la journée et à la nuit. Sauf que dans ce titre, une fois que la nuit tombe les ennemis deviennent bien plus résistants et puissants. On nous force ainsi à rentrer pour aller manger et/ou se reposer(pas plus mal finalement, même si des quêtes nous imposent la chasse nocturne).

Outre la récolte du riz, celle des ressources dans les différentes zones est indispensable.

Elle va vous permettre vous nourrir (accroître vos capacités, votre régénération voire vous protéger d’effets secondaires), cultiver votre rizière mais également de crafter (forger) vos équipements (armes : faucille et bêche et vêtements : chapeau, robe).

Ambiance manga jusqu’au bout du katana (ou pas)

La direction artistique repose sur un axe unique. Les cinématiques, les saynètes et le jeu en lui même est en 3D style manga. Aucune différence apparente lors de la narration de l’histoire. Il n’est donc pas forcément évidemment de reconnaitre une cinématique importante de l’histoire d’une autre qui aurait moins de valeur. Néanmoins, cela n’est pas un malus pour ce titre.

Les textures, les couleurs et l’environnement sont beaux. Adaptés à une région montagnarde de l’époque féodale, on pourrait passer des heures à contempler le flanc de la montagne qui nous embrasse et ce, sur les 4 saisons présentes en jeu.

Le temps passe à travers le jeu avec une grande fluidité. Doucement, pendant votre partie, le soleil se couchera et laissera place à la nuit. L’environnement changeant et les monstres avec lui. Il en va de même pour les saisons. On regrette de ne pas pouvoir couvrir plus notre petite Sakuna quand la bise fut venue.

Beaucoup d’éléments du décor sont récoltables mais, pour la plupart, le design de l’objet n’a pas été bien approfondi en termes de recherche et de texture. Un buisson, une roche, une fontaine, un tonneau / vase ou un point d’interrogation sera les signes de vos récoltes.

Musiques made in Japan

Préparez-vous à voyager. Plongez dans un Japon Féodal, où les Samouraïs et les Dieux se rencontrent.
Une musique immersive bercée au rythme du shamisen, du biwa, du taiko, du koto et du Shakuhachi.
La dynamique fluctue selon les passages qui le nécessitent ou les récits qu’elle conte : mini-boss, boss, tombée de la nuit, etc.
Le jeu est entièrement rédigé en anglais et doublé vocalement dans cette langue. En toute franchise, si l’anglais n’est pas votre langue de prédilection secondaire, il faudra user d’un traducteur pour certaines quêtes ! Car la logique du joueur est souvent mise à rude épreuve pour avancer dans l’histoire. C’est donc un malus pour les amoureux de notre belle langue française (aucune traduction à l’heure actuelle) et un bonus pour les anglophones !

Du contenu à gogo

La carte du monde vous offre plus de 25 niveaux possédant (presque) chacun des objectifs. Dans ce jeu les objectifs ne sont pas tant facultatifs. Ils permettent d’acquérir des points d’exploration qui vous ouvrent les portes de nouveaux niveaux ou de nouvelles quêtes (facultatives mais aussi principales) !

Certains d’entre eux verront leur environnement modifié lorsque la nuit tombe et ainsi débloquer l’accès à de nouveaux coffres !

L’un des premiers masques que vous allez recevoir “le kistune” permettra de détecter les coffres aux alentours. Pratique pour finaliser certains objectifs qui le réclament.

Aussi, vous pouvez demander à vos amis de se déplacer sur des zones stratégiques, le jour, pour aller dropper quelques consommables pour vos récoltes.

Dans cet opus, et notamment en début de partie vous rencontrez des difficultés pour :

  • les combats de nuit. Ils imposent à votre personnage de retourner se “reposer” (avancer le temps de 1-6 heures) ou “manger puis se reposer” (augmenter nos statistiques de combat et dormir jusqu’au matin) pour recouvrer vos forces mais aussi pour faire revenir le jour, car les monstres redeviennent “normaux”.
  • la récolte. Toutes les étapes de la culture du riz sont présentes : labourer le champ, séparer les grains disgracieux, planter les graines, fertiliser le sol, ajuster l’eau et le temps, récolter, sécher les feuilles, enlever les grains de riz, moudre ces derniers. Le temps passé est plus ou moins pénible et 2 options se présentent. Soit vous le faites vous même et vous recevez de nouvelles compétences puis de nouveaux outils pour accélérer la cadence de production, soit vous laissez le CPU s’en occuper (votre camarade) et la qualité sera moindre (perte de compétence également).

Cette dernière n’est absolument pas à négliger, car elle impacte sur votre puissance. Fertiliser la terre avec les ingrédients que vous choisirez permettra de booster vos caractéristiques (hp, force, magie, etc.) une fois le riz fini. Il faudra donc suffisamment faire le tour des missions alentour pour récupérer les ressources adéquates.

Ce même riz servira à vous nourrir (lors des repas facultatifs, mais boostant vos stats) mais aussi à être utilisé comme monnaie d’échange auprès de la capitale (domaine des dieux).

Dans Sakuna of rice and ruin vous avez accès à de nombreux équipements !

Masque, arme de base (faucille), arme secondaire (bêche), chapeau et kimono sont interchangeables selon la situation qui se présente à vous (caractéristiques spécifiques de base incorporées + celles que vous ajoutez).

Les armes et les orbes de compétences peuvent être trouvées dans le décor, droppées en combat et acquis lors de l’histoire ou bien craftées (créées) par l’un de vos compagnons en échange de matériaux.

Les combinaisons sont quasiment infinies ! D’autant que vos compétences sont boostables, pour cela il faudra soit remplir des objectifs (récolter des objets, dépenser de l’ambre acquise en combat ou vaincre certains ennemis).

La durée de vie de la trame principale du jeu est d’environ 25-30 heures. Si vous souhaitez suivre les quêtes facultatives et que vous possédez la patience pour certains objets qui ne se récoltent que de façon “aléatoire” il faudra ajouter x heure(s) supplémentaire(s).

La trame principale est axée sur deux axes : découvrir et arrêter la personne qui contrôle les démons sur cette contrée et vaincre le roi des démons qui sommeille en ces lieux.

La trame secondaire est composée de quêtes facultatives, qui finalement permettent de débloquer de nouveaux lieux, équipements ou compétences ! Sur ce plan, les dialogues sont souvent longs et peu intéressants. Mais l’humour et la maladresse des personnages sont souvent mis à rude épreuve pour notre plus grand sourire.

Nota bene : la difficulté choisie pendant votre partie impactera sur la durée de vie de votre jeu.

Vous avez le choix entre une difficulté réduite ou par défaut, que ce soit pour vos combats ou vos récoltes !

Sakuna of rice and ruin est le parfait exemple de jeu pour lequel la patience est récompensée. Finalement, tout comme notre protagoniste doit travailler sur elle-même, nous le devons aussi, avec elle.

Les moins : dialogues souvent trop longs, bugs rares mais présents en combat, pénibilité de la nuit, quêtes plus ou moins complexes d’accès

Les plus : excellent jeu de combat, d’une grande diversité dans les combos et les compétences associés à nos équipements, variété du contenu et l’évolution de notre personnage (il en faut pour la difficulté croissante à venir).

Finalement, c’est une belle surprise de la part des studios Edelweiss !

Test : SAKURA OF RICE AND RUIN réalisé par HERZEKIEL sur une version offerte par l’éditeur
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