Chapitre 1 : Azoria

Une île perdue où l’aventure commence, la vôtre.
Lorsqu’un jour, à première vue, comme un autre, durant votre balade quotidienne, vous apercevez un objet flottant sur la plage. Une bouteille à la mer, un message d’appel à l’aide, une lettre peu prospère.

“L’auteur avait décrit une île dans le besoin, unique en son genre, domicile d’un peuple courageux (…)”

Il n’en fallait pas plus pour attiser votre curiosité et partir à l’aventure. Il est temps de lever les voiles, de vivre un périlleux voyage et de se laisser sombrer, emporté par la tempête, les torrents et les vagues.

Après toutes ces péripéties, vous la voyez, enfin, l’île d’Azoria.

Une copie ou un précurseur ?

En premier lieu, et fraichement arrivé(e) sur ce nouvel horizon, vous êtes amené(e) à créer votre personnage (avec le genre que vous souhaitez, pour éviter toute discrimination et impliquer le joueur en tant qu’acteur / créateur de son univers).

S’ensuit la personnalisation de votre personnage qui vise toutes les caractéristiques physiques attendues par le joueur, pour ce jeu (qui se veut également en ligne, afin de faire découvrir votre monde ou de visiter ceux des autres joueurs). Il est donc temps de créer un avatar et une ville à votre image !

Lors de votre venue sur Azoria, vous êtes accueilli(e) par la mairesse du village (de l’île) : Merritt, qui, sans vous connaître, vous accueille de la façon la plus chaleureuse qui soit : gîte et couverts offerts, en échange de quelques missions à faire. Autant vous dire que ce sera le PNJ – tutoriel qui vous guidera lors de vos premières missions, pour apprendre / comprendre le b.a.b.a des possibilités sur l’île d’Azoria (et plus encore).

En parlant de ce qu’il y a à faire, il faut se rappeler que vous êtes plongé(e) dans un jeu de simulation de ferme (comme son nom l’indique), mais pas que. On y retrouve un peu l’essence d’Animal Crossing ou de Story of Seasons dans ce titre qui se veut plein de fantaisie et “d’aventures” à vivre.

Votre personnage possède à son arrivée un panel d’outils pour mener à bien les tâches qui lui sont confiées : pelle, pioche, faucille, filet, canne à pêche, etc. A cela s’ajoute le bâton (de mage), qui fait la particularité “fantastique” de cet opus.

La thématique du titre est séquencée en différents chapitres, qui sont eux même dépendants du calendrier présent en jeu. Le jour s’écoule en 24 minutes (où chaque seconde = 1 min). Votre objectif journalier sera, à minima, de dépenser toute votre énergie (pour monter vos métiers et remplir vos missions) et de placer des objets sur les différentes étables du marché pour récupérer, chaque matin à votre réveil, une somme d’argent pour vos dépenses à venir (et il y en aura beaucoup)!

En ouvrant la carte, vous verrez les PNJ (personnages non joueurs) qui proposent des quêtes principales, voire secondaires. Vous pouvez donc les cibler pour aiguiller vos déplacements, dans l’attente des points de téléportation (à crafter / débloquer) présents sur la carte.

Un métier pas comme les autres

La direction artistique choisie pour ce titre est composée d’une palette alliant : texture 3D, éléments dynamiques et couleurs intenses.

En rejoignant Fae Farm, vous allez plonger dans un univers haut en couleurs, où la bienveillance est souveraine et le travail prononcé. A cet effet, on distinguera le chara-design propre à Nintendo dans lequel on à l’impression de créer un personnage d’animal crossing ou un Mii, mais le fait d’avoir ajouté des palettes de couleurs et un système de personnalisation rend la création de votre avatar, dans Fae Farm, plus réaliste et à l’image du fermier/de la fermière enfoui(e) en vous!

Les environnements, quant à eux, sont mignons à souhaits. Avec des textures 3D, de nombreux éléments dynamiques (notamment pour vos collectes et vos travaux), et le passage en jour – nuit (au fil du temps), c’est un sans faute de la part de Phoenix Labs sur cet opus qui se veut le meilleur jeu de simulation (Nintendo Switch) de l’année 2023!

Principalement, vous voguerez entre votre ferme et les PNJ de l’île, sans oublier de vous arrêter par la case caverne (ou donjon), pour gravir les étages et découvrir de nouveaux ennemis (et donc de nouveaux matériaux plus flashy les uns que les autres). Vos petits yeux seront excités à l’idée de piocher dans de nouvelles contrées !

Au niveau de la direction musicale, c’est le talentueux Cris Velasco, de Phoenix Labs, qui est le génie à l’origine de la bande originale, des sons et de la musique que vous entendrez dans Fae Farm.

Pas beaucoup de paroles (voix), mais beaucoup de sons et de musiques immersives permettant de profiter pleinement de notre aventure au sein de cet opus !

Heigh-ho, heigh-ho, on rentre du boulot

Avec Fae Farm, c’est le jeu du serpent qui se mord la queue. Les quêtes, comme les donjons, nécessitent (très souvent) de chercher et de collecter des ressources. Sauf que, plus votre équipement est amélioré, plus vite vous récupérerez des ressources et en plus grand quantité (que demander de plus ?) !

Pour améliorer votre équipement, il faut des ressources, mais également de l’argent et, comme vous l’avez compris, si vous ne récoltez pas, vous ne pourrez rien vendre au marché et sans vente / ni matériaux, pas d’améliorations possibles !

A cela s’ajoute le temps qui passe et l’énergie qui se consomme. Pour la récupérer vous pouvez mettre à profit vos talents de cuisinier(e) ou attendre qu’une nouvelle journée s’offre à nous. Encore une fois, qui dit nouvelle journée dit “nouveaux objectifs et missions récurrentes”! Il est hors de question d’oublier de nourrir vos animaux, d’arroser vos plantes, de tisser des liens d’amitié avec le voisinage (et si), de mettre vos articles au marché et plus encore.

Aussi, chaque PNJ commerçant apporte sa touche spéciale à votre partie : le tailleur (pour changer son apparence), le forgeron (pour améliorer vos outils), le fleuriste (pour récupérer de nouvelles graines pour vos fleurs, fruits et légumes), le vendeur d’animaux, etc.

Votre maison n’est pas sans reste, chaque matériau collecté est un ingrédient d’une recette qu’il faudra acquérir pour débloquer de nouveaux éléments décoratifs (ou d’actions) à venir. Soyez curieux(se) et partez à l’exploration, beaucoup de “recettes” se cachent dans les environs !

Pour finir l’histoire principale, il faudra compter pas moins d’une vingtaine d’heures (en speed run) et ajouter à cela le double pour finir complètement le jeu, car, finalement, le plus long ce sont les donjons composés de bons nombres d’étages (une vingtaine). A chacun d’eux, il faudra crafter (créer) un talisman pour “sauvegarder” le palier et éviter, ainsi, d’avoir à recommencer du début. Tous les 5 étages le talisman change et sans matériau (ou chance) les donjons vont être longs …

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Test : Fae Farm sur Nintendo Switch réalisé par HERZEKIEL sur une version offerte par l’éditeur
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