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TEST : BALAN WONDERWORLD SUR NINTENDO SWITCH

TEST : BALAN WONDERWORLD SUR NINTENDO SWITCH

TEST : BALAN WONDERWORLD SUR NINTENDO SWITCH

Genre : Aventure, plateformes
Langues : / Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Néerlandais, Portugais, Russe, Chinois
Développé par Square EnixArzestSQUARE ENIX CO.

Édité par SQUARE ENIX
Sortie France : 26/03/2021
Prix : 59.99€ sur l’eShop, 54.99€ version boîte
Taille : 10163.00 MB
Joueurs : 1-2 (local)
Age minimum : 7

Site Web Officiel

BALAN WONDERWORLD se déroule dans le cadre du théâtre de Balan (évidemment) dirigé par son énigmatique maître de cérémonie.

Léo et Emma, deux adolescents, deviennent les protagonistes de cette “histoire” et acteurs malgré eux de cet étrange monde imaginaire : le Wonderworld.

Ce monde parallèle entremêle les souvenirs heureux (où émotions positives) se mêlant à la valse des préoccupations et des sentiments négatifs. Tout cela pour dire que le but de cet opus est de rétablir l’équilibre des cœurs des êtres perdus ou égarés émotionnellement.

En effet, Léo et Emma ont le cœur si pur qu’ils ne semblent pas perturbés par l’apparition d’un monde fantastique dans lequel des monstres “sans cœur” (comme ceux de kingdom heart), des personnages géants et des peluches vivantes se profilent.

Votre mission est d’entrer dans l’esprit de ces personnages égarés afin de les délivrer du mal qui les hante. Ainsi, vous devez aider une fillette amoureuse des insectes mais terrorisée de ses petits camarades de classe, un paysan qui a peur de la tempête à chacune des gouttes de pluie tombant dans son jardin, voire un garçon qui souhaite s’envoler vers les cieux (rassurer vous, tout le monde va bien).

Psychologue en herbe, ce sont vos actions qui vont vous permettre de sauver des vies, à travers leur esprit.

Après la cinématique de lancement du jeu, vous choisissez d’incarner Léo ou Emma (disposant de 4 designs chacun). Aucune statistique supplémentaire, juste de l’esthétique.

S’ensuit votre téléportation dans le Wonderworld, une île flottante dans un monde parallèle où vivent des petits êtres craquants : les Tims (peluches multi couleurs possédant différentes formes selon leur conception).

Plusieurs allées contournent ce monde. Elles sont accompagnées de leur portail pour y accéder (allant du chiffre 1 au chiffre 6, pour commencer, avant de débloquer 50 trophées). Chacun de ces mondes distribue 3 niveaux (dont 1 pour le boss).

Une fois la porte franchie, une seule commande se propose à vous. Finalement, quasiment toutes les touches de votre manette s’y rapportent : l’action.

A l’état normal, l’action permet de sauter (et d’avancer bien sûr). Pour venir à bout du niveau et de ses obstacles, vous devrez vous équiper de costumes spéciaux, conférant chacun un pouvoir différent. L’action prendra tout son sens : on convertit le saut par l’extension de son corps, on peut s’envoler, mais aussi lancer des poings fulgurants ou même se jeter sur l’ennemi en mode kung-fu !

Nombreux sont les costumes disponibles et celui du “robot” (le lance-laser étoile) vous est offert à l’achat du jeu. Il peut sauter ET attaquer à distance, rare et unique en son genre !

Certains niveaux proposent des jeux bonus pour gagner des gemmes, vous retrouvez le costume du joueur de foot, de bowling, de baseball ou encore de golf. Vous avez le droit à 3 essais pour remporter un max de récompenses selon votre score.

On retrouve aussi un mode à 2 joueurs. Soit une manette pour 2 personnages (fusion de mouvements et d’aptitudes des costumes, qui permet à un joueur de faire passer le 2e s’il ne possède pas le costume adéquat), soit un mode ou chacun est libre de ses mouvements. Ce qui est plutôt cool sauf lorsque le joueur 2 souhaite suivre la caméra !

Souvent critiqué selon la console sur laquelle le joueur joue, ici, avec la Nintendo Switch les décors sont plutôt bons, mais, comme à notre habitude, un peu saccadés voire pixélisés (on privilégie toujours le mode deck au mode portable).

On connaît le potentiel de la Nintendo Switch et ses performances, nous ne nous arrêterons pas dessus. Les mondes et leurs décors sont, dans le genre, sympathiques, hauts en couleur mais quelque peu enfantins…il faut se l’avouer ! A certains moments vous aurez l’impression d’être un nain de jardin dans un champ posé sur une plateforme dans les nuages (si, si, testez et vous approuverez).

Les éléments du décor ont de nombreuses interactions et agissent avec les mécaniques du jeu. Ce qui est frustrant c’est que  nous n’avons, très souvent, pas le costume adéquat pour un passage ou une action donnés.

Par contre les cinématiques sont fluides et agréables à regarder. Balan maîtrise l’art du show à notre arrivée dans le jeu et cela ne s’en arrête pas là !

Au niveau de la bande-son, c’est un perfect ! Nul doute ne se fait avec une production / édition des génies de Square Enix. Par contre, attendez-vous à un langage de “SIMS” via des onomatopées pour les dialogues … (Link leur a appris à parler, je crois)

 

Le jeu est composé, à minima, de 6 niveaux composés chacun de 2 actes + 1 boss. Chaque chapitre reprend l’histoire d’un personnage hanté par ses démons. Les niveaux peuvent se finir très rapidement si on ne cherche pas à s’intéresser aux trophées et aux gemmes à récupérer dans ces derniers. Ces diamants (jaune, violet, rouge et bleu) nous servent à nourrir les Tims dans le Wonderworld.

En parlant d’eux, on se rendra vite compte que dans le monde principal (le hub) certaines de nos peluches ont subitement disparu (ne sachant pas pourquoi, bim une peluche de moins au compteur). Notre hypothèse vient du fait qu’ils agissent dans les combats que l’ont mènent et qu’ils n’obtiennent pas toujours victoire.

A cet effet, chaque niveau permet de récupérer un œuf de Tim (pour compenser la perte d’un être cher). C’est un peu Pâques tous les jours !

Une fois nourris nos bébêtes peuvent pondre des œufs et donner naissance à de nouveaux bébés. Hormis être mignons, ils permettent de s’amuser sur l’attraction centrale de l’île, gonfler son compteur et ainsi débloquer de nouveaux paliers à cette tour (oui oui c’est de la déco).

Il vous faudra retrouver Balan à travers le monde pour déclencher une cinématique avec QTE (quick time event, dans lequel il faut appuyer au bon moment pour réussir l’action) et gagner une statuette de lui-même. 7 statuettes sont à récupérer dans chaque niveau (appelé Acte) et 3 dans celui du Boss de monde.

Les boss possèdent un combo d’attaques en 3 phases. Sur chacune de celles-ci, vous pouvez assener un coup fatal à l’ennemi (et dérober un trophée). Il suffit d’en réaliser 3 pour en venir à bout.

Quid des énigmes ? Elles ne sont pas des plus compliquées dans cet opus mais il est impossible de toutes les résoudre au début du jeu. De nombreux costumes sont à récupérer au sein de vos aventures et ces derniers sont, à chaque fin de niveau, stockés dans votre vestiaire (accessibles à certains moments ou niveaux de jeu). On a par exemple besoin du costume de l’araignée dans le 1er niveau, alors que ce dernier se récupère 2 mondes après.

C’est pour cela qu’il faudrait, finalement, “rusher” (finir rapidement) le jeu pour récupérer tous les costumes, puis revenir en arrière pour “finaliser” les niveaux et débloquer tous les trophées. Non négligeables, ils permettent d’ouvrir la porte de nouveaux mondes (une 30aine de trophées pour débloquer le monde 4, 5 et 6 et une cinquantaine pour … mystère!).

 

Balan Wonderworld sur Nintendo Switch est un beau jeu avec beaucoup de potentiel. Les joueurs aguerris ou habitués à des plates-formes type Super Mario et Mario Galaxy (notamment) vont s’ennuyer sur cet opus.

Il reste assez infantile dans les costumes, les musiques choisies, les chorégraphies (oui ils dansent souvent et on ne sait pas vraiment pourquoi) et dans certaines cinématiques.

Pour ceux qui n’ont pas peur de retrouver leur âme d’enfant dans un monde imaginaire ou pour ceux qui aiment se déguiser en bébêtes à superpouvoir, ce jeu est fait pour vous !

On apprécie : un mode duo, une variété de costumes, des peluches à collectionner

On manque : de niveaux plus riches, d’une ligne directrice (scénario et aventure)


 

 

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