Test : DERU The Art of Cooperation sur Nintendo Switch

Deru : The Art of Cooperation

Genre : Puzzle
Langues : Anglais, allemand
Développé par Ink Kit Studio
Édité par Ink Kit Studio
Sortie France : 07/11/2018
Prix : 14,99€ sur l’eShop
Taille : 601,88 Mo
Joueurs : 1-2
Age minimum : 3

Site Web Officiel

Jeu de puzzle, Deru : The Art of Cooperation vous entraîne dans une série de niveaux, en solo ou à deux, où il faudra amener deux formes géométriques sur des zones précises du niveau. Mais pour ce faire, il faudra réussir à se frayer un chemin en utilisant intelligemment chacune des deux formes.

L’écran de sélection des niveaux, sobre

Deru : The Art of Cooperation l’indique dès son titre. Il repose sur la coopération, car le principe du jeu repose sur la complémentarité des deux figures géométriques, comme des triangles ou des ronds, l’une blanche, l’autre noire, dirigées dans les niveaux.

Soit on joue seul, et chacun des sticks dirige une forme, ce qui nécessite un temps d’adaptation pour déplacer le bon objet dans le bon sens, soit on joue à deux et chacun des joueurs dirige une forme afin d’ouvrir le passage, les niveaux étant parsemés d’obstacles sous la forme de flux, blancs ou noirs.

Deux flux bloqués, deux triangles et deux objectifs

Pour les passer, il faudra que chacune des deux formes bloque le flux de la couleur opposée afin que l’autre forme puisse passer : si elle touche le flux de sa couleur, en une ou deux secondes elle perdra toute son énergie et le niveau sera à recommencer. De la précision sera ainsi indispensable, surtout que les formes ont tendance à glisser si on les a déplacé un peu trop vite.

Nouveaux flux qui arrivent

De petites nouveautés arrivent au fil des niveaux, comme la possibilité de modifier la taille de nos formes, l’une grossissant quand l’autre diminue, impactant la vitesse des deux, ou encore des flux arrivant petit à petit, au fur et à mesure que le joueur atteint les objectifs.

On est ici face à un jeu de puzzle qui propose un style très épuré. Les niveaux se concentrent vraiment sur l’essentiel : les éléments dirigées sont simplement deux formes géométriques pleine, les objectifs symbolisées par les contours des mêmes formes, les obstacles ne sont que des lignes blanches ou noires mais qui peuvent néanmoins créer des motifs suivant les niveaux. Les titres de ceux-ci peuvent d’ailleurs être un indice sur ce qui nous attend.

La seule touche de couleur provient des fonds, souvent vifs, et dégradés, avec des formes en arrière-fond. L’effet est en tout cas très réussi, et donne un charme au jeu, et l’envie de découvrir ce que réservent les niveaux suivants.

Un niveau dégradé

La bande-son est en accord avec l’ambiance, simple, relaxante, efficace, n’empêchant pas le joueur de se concentrer sur les niveaux. Ce n’est pas la meilleure des bandes-son, et il est peu probable de la réécouter hors du jeu, mais elle remplit bien son rôle.

Le soft est composé de cinq mondes, pour plus de soixante-dix niveaux, qui ne sont pas évidents et demanderont plusieurs essais pour être réussis, octroyant plusieurs heures de jeu. Ils reposent soit sur de la réflexion, afin de trouver dans quel ordre faire passer les deux formes, et surtout à quel endroit exactement (les flux pouvant se croiser dans plusieurs sens), soit sur de très bons réflexes afin de passer suffisamment vite dans les flux qui se déplacent, ce qui occasionne une bonne variété tout en gardant la même mécanique de base.

Un niveau où il faudra bien alterner les couleurs

Cependant, un bémol concerne le rendu du jeu sur Switch, où la façon de jouer semble influencer : en mode docké les formes ont l’air de se déplacer plus vite qu’en mode portable, augmentant considérable la difficulté de certains niveaux reposant justement sur un timing très serré, et une vitesse diminuée le rendant quasiment impossible. Dommage, car le genre du jeu collerait bien avec des sessions en mode portable, et la Switch perd un gros avantage. Il n’est pas possible de choisir ses niveaux avant de les avoir réussis, aussi si l’on est devant un niveau de rapidité, sans possibilité de jouer en docké, on peut se retrouver bloqué.

Deru propose une base solide en tant que jeu de puzzle. Demandant aussi bien de la réflexion que de bons réflexes, il est aussi bien jouable en solo qu’en coopération locale. Et l’ambiance relaxante, créée aussi bien par le design épuré et la bande-son, contrebalance l’effet de frustration que pourrait ressentir le joueur obligé de recommencer un niveau, quand sa forme a glissé un peu trop loin et touché un flux de la mauvaise couleur.

Une bonne pioche, pour qui veut mettre ses réflexes et ses méninges à l’épreuve, seul ou à deux.

Test réalisé par Marron sur une version offerte par l’éditeur
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