Test: Gato Roboto sur Nintendo Switch

GATO ROBOTO

Genre : Aventure, Action, Plateformes, Arcade
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Japonais, Coréen, Portugais, Russe, Chinois
Développé par Doinksoft
Édité par Devolver Digital
Sortie France : 30/05/2019
Prix : 7,99€ sur l’eShop
Taille : 948,96 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 3

Site Web Officiel

Gary a pour mission d’aller inspecter un centre de recherche abandonné ayant émis un signal. Comme toute histoire se déroulant de l’espace, il faut commencer avec de bonnes bases: un crash de vaisseau spatial, la faute à sa chatte qui comme n’importe quel félin, se promène en appuyant sur tout et n’importe quoi (vous savez, ce même chat qui s’installe sur votre clavier d’ordinateur). Voici donc le lieutenant immobilisé dans son vaisseau et uniquement capable de communiquer à distance avec Kiki dont la compréhension de la situation est… relative. Cet interlocuteur permettra ainsi des discussions (ou plutôt monologues) plein d’humour. Au départ dans sa tenue naturelle, en poil et en griffes, notre agile félin mettra rapidement la patte sur une combinaison mécanique qui lui permettra d’explorer la planète.

Gato Roboto est un metroid-like. Et par “like” vous trouverez énormément de similitudes avec les aventures de Samus Aran. Vous commencez l’exploration avec un personnage fragile et sans défense qui va s’armer tout au long de l’aventure. Les environnements traversés sont découpés en salles dont les différents embranchements ne seront jamais tout de suite accessibles.

Il faudra au préalable trouver de nouvelles armes ou améliorations pour ouvrir de nouveaux horizons. Heureusement, une carte est disponible dans le menu, de quoi garder en tête les zones à visiter. L’exploration est d’ailleurs encouragée car des collectibles optionnels peuvent être récupérés, à commencer par des boosts de santé plus que bienvenus.

Durant votre aventure, vous alternerez entre deux gameplays principaux: Kiki avec armure et Kiki sans armure. La première possède des armes comme des tirs de base ou des rockets mais les créateurs n’ont pas pensé à le rendre waterproof. La seconde ne peut se défendre mais est capable de nager et de grimper sur les murs comme tout bon matou qui se respecte et qui retombe toujours sur ses pattes. Par contre, au moindre dégât subi sans votre armure, vous serez catapulté au dernier point de sauvegarde.

D’autres véhicules à contrôler s’ajouteront au champ des possibles mais compte-tenu de la brièveté du titre, nous vous laissons découvrir les différents armes et améliorations qui vont transformer Kiki en super chat-iyan.

Gato Roboto se dote d’un design résolument rétro. Preuve néanmoins qu’il est possible de faire de la qualité même avec les choses les plus simples, les animations des sprites sont fluides, les effets visuels n’ont pas besoin de flatter pas la rétine pour fonctionner. Les ennemis ne sont pas légion en terme de variété, mais sont assez diversifiés sur la durée de la session de jeu.

Sur le coin de l’écran, vous verrez constamment la petite tête de Kiki qui alternera les mimiques  en fonction de la situation, un détail banal mais tellement appréciable. Si le noir et blanc vous déplait, vous trouverez différentes palettes de couleur qui appliqueront un filtre de couleur sur l’écran. Ne vous attendez cependant pas à un changement radical du visuel, certains filtres étant même à limiter ou à éviter pour le bien de vos rétines.

Notre minette est mignonne à croquer alors quoi de mieux que de mettre de la musique moderne et rythmée pour créer le décalage entre délicieuse innocence (enfin, aussi innocent qu’un chat puisse être) et les explosions qu’elle génère à tout bout de champ !

Court et intense sont les adjectifs qui correspondent le mieux à ce titre. Les embranchements foisonnent  et malgré une liberté apparente, l’ensemble demeure assez dirigiste. Kiki et son méca gagnent des améliorations très rapidement et les différents biomes se traversent sans prise de tête. Heureusement les boss se montent plus réfractaire à se laisser transformer en pâtée pour chat et opposent un tantinet plus de résistance.

Néanmoins, il ne faudra pas plus de 3h pour terminer l’aventure. Mais d’une part, il est toujours possible de relancer une partie pour foncer à la recherche de tous les power up et atteindre le 100%. D’autre part, un chronomètre est constamment affiché en bas de l’écran, une vraie invitation au speedrun.

Le concept initial est terriblement vendeur. Un chat en furie qui déchaîne sa rage (enfin qui pianote sûrement aléatoirement sur les commandes) à base de rayon et missiles sur son environnement, le rêve! Et ce qu’on peut dire c’est que Gato Roboto ne perd pas de temps et va droit au but. Le plaisir de jeu est immédiat et les dialogues humoristiques ne font que rendre l’ensemble plus attractif. Côté maniabilité, Kiki réagit au poil que ce soit en-dehors ou dans son méca. Finalement l’aventure est tellement condensée que vous en cracherez des boules de frustration de ne pas pouvoir en consommer plus. En somme, un titre qu’on apprécie sur le moment mais qu’on risque de mettre de côté une fois achevé.

Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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