Test Golazo! Football League sur Nintendo Switch

Test : Golazo! Football League sur Nintendo Switch

Genre : Sports, Action, Arcade
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Japonais, Portugais, Russe, Chinois
Développé par Klabater S.A.
Édité par Purple Tree Studio
Sortie France : 12/09/2019
Prix : 14,99€ sur l’eShop
Taille : 1017,00 Mo
Joueurs : 1- 4 joueurs
Age minimum : 3 Ans

Site Web Officiel

Êtes-vous de ceux qui trouvent les jeux de simulation de football trop contraignants ? Eh bien, rassurez-vous, les studios Klabater S. A. ont pensé à vous. Avec Golazo! oubliez les règles contraignantes et foncez sur vos adversaires tous crampons devant.

Le sélectionneur français a une tête qui ne nous est pas inconnue…

Voilà un soft qui profite clairement de la nostalgie des jeux de foot d’antan. Oubliez, en effet, les FIFA et autres PES et plongez dans une ambiance rétro à souhait où tout (ou presque) vous sera permis.

Un gameplay à l’image de l’ambiance graphique du jeu.

Tout comme pour ses graphismes (sur lesquels nous reviendrons plus tard) Golazo! mise sur un gameplay bien old school pour se démarquer de la concurrence. Ici quelques touches suffisent pour faire passes, tacles (sauvages) et autres tirs surpuissants. Dès lors, le fun est quasi instantané et joueurs confirmés et débutants ont les mêmes chances de gagner lors d’une partie. De plus, le fait que les règles aient été simplifiées à l’extrême (seule une sortie de la surface de réparation est punie par un penalty) permet de se mettre dans l’ambiance survoltée du jeu en quelques secondes et cela même si le football n’est pas notre tasse de thé.

Le filtre VHS dans toute sa splendeur !

Un peu de stratégie tout de même.

Il y a tout de même un (petit) point sur lequel Golazo! vous demandera d’être stratégique, il s’agit de la formation de vos joueurs sur le terrain. Cependant, là aussi Klabater S.A va à l’essentiel puisque vous n’aurez pas à choisir qui mettre où (puisque les noms des joueurs sont anecdotiques dans Golazo!). Non, il vous suffira de définir si vous êtes plus attaquant, milieu de terrain ou défensif. Ce système de joueurs anonymes permet là aussi (outre le fait de ne pas devoir payer de licence démesurée pour les développeurs) que des joueurs débutants aient les mêmes personnages sur le terrain que des vieux routards. Ainsi les chances de gagner s’équilibrent d’elles-mêmes.

Un coup de Maître ?

C’est indéniablement dans son ambiance graphique que Golazo! va puiser sa véritable force. Les développeurs de Klabater S.A ont, en effet, mis le paquet pour nous en mettre plein la vue sans en avoir l’air. L’idée est simple et (comme souvent dans ces cas-là) diablement efficace. Offrir aux joueurs une expérience de jeu rétro jusque dans les graphismes. De plus, pourquoi s’arrêter à un filtre arcade (avec un rafraîchissement des images dignes des consoles 16 bits de notre enfance) lorsque l’on peut aussi appliquer un mode VHS, du plus bel effet à la partie ? Dès lors, il ne manque plus que les commentaires enflammé de Thierry Roland et Jean-Michel Larqué pour se croire revenus dans les années 80/90.

Une célébration en filtre arcade !

Une bande-son bien maigrichonne…

En tant que « petit poucet », Klabater S.A n’a, bien entendu, pas les moyens d’un Konami ou d’un E.A Sport, cela va de soi. Cependant, le petit studio n’a pas vraiment mouillé la chemise sur le côté sonore du jeu. Nous aurions aimé retrouver une ambiance de stade (même au format midi pour compléter l’aspect vintage du titre) ou des musiques un peu plus variées. Mais Golazo! reste désespérément vite de son. Un parti pris difficile à comprendre lorsque l’on voit l’attention portée à l’ambiance graphique du jeu. Tout simplement dommage…

 

Non… Rien de rien…

En ce qui concerne le contenu du jeu, Klabater S. A nous laisse, là aussi un peu sur notre faim. En effet, seulement trois modes de jeu vous seront proposés ici. Le mode libre, avec des matchs que vous pourrez configurer à votre guise. Le mode international qui n’est autre qu’une Coupe Européenne. Et enfin, le mode mondial, qui vous permettra de vous mesurer à des équipes du monde entier. Cependant, le résultat des matchs semble peu influencer le déroulement de la Coupe. Seuls les points récoltés en fin de rencontre changent suivant vos résultats. Ne vous attendez donc pas à brandir fièrement un trophée en fin de compétition.

Voici des exemples de célébrations que vous pourrez acheter avec l’argent (durement) gagner grâce à vos victoires.

Tout cela pour ça ?

Par contre, là où Golazo! ne mégotte pas, c’est sur la difficulté du jeu. Même en mode facile, les joueurs adverses semblent être partout tandis que les vôtres paraissent avoir du plomb dans les semelles. Malgré une prise en main enfantine, il vous faudra donc plusieurs heures d’entrainement afin d’espérer gagner quelques matchs. Un challenge d’autant plus vain que les récompenses débloquables grâce aux points accordés sont ridicules de futilités. Quelques tenues pour les joueurs, des accessoires (plus ou moins drôles) et de nouvelles célébrations de but. Bref, pas de quoi se relever la nuit !

Golazo! a, au final, autant de qualités de défauts. Ses points forts, des graphismes vintages et surtout modulables et un character design réussi (puisque nous y retrouvons de grands joueurs internationaux en version caricaturale). Une prise en main très rapide accentuée par la simplification à l’extrême des règles du foot. Enfin, le jeu bénéficie d’une résolution et une maniabilité égales que l’on soit en nomade ou en docké. Cependant, comme beaucoup de jeux de sa catégorie, Golazo! est certes très sympathique à jouer en multijoueur, mais vraiment trop pauvre en contenus pour retenir longtemps l’attention en mode solo. Reste un soft à l’ambiance aussi rétro qu’inégalable que les fans d’arcade pure vont adorer.

 

 

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