Test : Mini Metro sur Nintendo Switch

MINI METRO

Genre : Casse-tête, Simulation
Langues : Japonais, Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Coréen, Néerlandais, Portugais, Russe, Chinois
Développé par DINOSAUR POLO CLUB
Édité par RADIAL GAMES
Sortie France : 30/08/2018
Prix : 8,49€ sur l’eShop
Taille : 112,20 Mo

Site Web Officiel

Mini Metro est un jeu de gestion dans lequel vous devez remodeler les métros de grandes villes telles que Paris et Londres en passant par New-York ou Hong Kong afin de permettre aux usagers de voyager le plus rapidement possible. À vous d’éviter les retards et de créer les réseaux les plus efficaces qui soient !

Le gameplay est très minimaliste et intuitif, puisqu’il vous suffira de cliquer sur les diverses formes géométriques apparaissant de façon aléatoire à l’écran et représentant les stations de métro avec la touche A afin de les connecter à vos lignes. Vous pourrez évidemment supprimer ou ajouter des connexions tout en construisant des tunnels/ponts afin de passer sous les divers fleuves.

Le but est d’emmener les voyageurs, également représentés par une forme géométrique (triangle, carré et rond pour commencer, puis hexagone, étoile ou encore losange pour continuer, en ne citant que certains d’entre eux), vers celle qui lui correspond. Bien que les mécanismes du jeu soient très simples, la difficulté n’en demeure pas moins présente puisqu’il vous faudra constamment repenser la configuration de vos lignes afin de prendre en compte l’ajout des différents symboles qui apparaissent au fur et à mesure de la partie. Si vos stations se surchargent, un chronomètre vous en alerte et vous aurez alors un court laps de temps afin de décharger vos quais, sans quoi ce sera Game Over.

À la fin de chaque semaine, vous aurez une nouvelle locomotive ainsi que le choix entre d’autres améliorations telles que l’ajout d’un wagon, d’un tunnel/pont, d’une ligne ou encore d’un échangeur, permettant d’augmenter la capacité de charge et la rapidité de chargement de vos trains.

Les parties sont relativement rapides, allant de 10 à 30 minutes, voir plus si vous réussissez à bien gérer vos métros. Le jeu est plutôt prenant et se prête volontiers aux courtes sessions.

Les graphismes sont, eux aussi, très minimalistes : un simple fond blanc avec les quelques fleuves auxquels s’ajoutent les formes géométriques noires et les lignes ayant chacune leur couleur. Bien que ce choix soit compréhensible afin d’offrir une bonne visibilité, on regrette toutefois le manque de détails, puisque l’immersion est incomplète. En effet, on aurait aimé voir quelques monuments, lieux symboliques, ou stations bien connues pour que les différentes cartes soient plus facilement reconnaissables. Il n’en sera rien et vous ne verrez pas même l’ombre d’un arbre. En revanche, le jeu propose une option Daltonien fort appréciable conçue pour celles et ceux qui ne parviennent pas à distinguer les couleurs ainsi qu’une option Nuit qui vous permet d’inverser les couleurs afin de jouer une fois le soleil couché.

Quant à la bande-son, elle est également très épurée. L’ambiance du jeu se fait très zen (ça change du métro de Paris !) avec une musique de fond vraiment relaxante et les quelques bruitages lorsque vous réalisez une action. Cela étant dit, le tout est très répétitif et il est encore une fois regrettable que chaque ville ne dispose pas d’une piste dédiée qui permettrait de se plonger plus facilement dans sa culture.

Mini Metro dispose de 20 cartes que vous pourrez développer à travers 3 modes de jeu bien distincts : Normal, dans lequel vous devez éviter que vos stations ne se surchargent ; Sans Fin, où il vous sera permis de construire à votre guise ; et Extrême, qui ne permettra aucune modification de vos lignes. De plus, vous aurez la possibilité de participer à un défi quotidien. Votre score sera enregistré et vous pourrez même le voir apparaître dans le classement mondial ! Ces modes de jeu différents nous évitent de sombrer dans le Mini Metro, boulot, dodo.

Mini Metro est simple à prendre en main, accessible à un grand public et très intuitif, mais n’est pas pour autant enfantin, puisque la difficulté est croissante. Les divers modes de jeu créent du renouveau pour ne pas ennuyer et la courte durée d’une partie permet de jouer régulièrement, sans se lasser. Les défis quotidiens donnent une raison supplémentaire afin de revenir vers les 20 cartes du jeu dont l’ambiance épurée, minimaliste et zen ainsi que les différentes options sont appréciables.

Pour autant, on regrette le manque de diversité du titre. La thématique du voyage n’est pas poussée au bout et on aurait aimé plus de détails au niveau des graphismes, des monuments et des musiques.

Test réalisé par Karma sur une version offerte par l’éditeur
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