Test : No Straight Roads sur Nintendo Switch
Genre : Aventure, RPG, Action, Musique
Langues : Anglais, Français, Espagnol, Japonais Sous-titres : Français, Anglais, Espagnol, Allemand, Italien, Coréen, Malaisien, Portugais, Polonais, Russe, Japonais, Chinois
Développé par Metronomik
Édité par Sold Out
Sortie France : 25/08/2020 en démat et 15/09/2020 en physique
Prix : 39,99€ sur l’eShop, 49,99€ version boîte
Taille : 4797,00 MB (version 1.0.1)
Joueurs : 1-3
Age minimum : 12
Electro Hero
No Straight Roads, plus communément appelé NSR, est l’empire ayant la main mise sur tout Vinyl City. Comme tout empire qui se respecte, NSR impose diffuse en continue ses bonnes vibes sous forme de musique electro. Outre le fait de produire des artistes maison (et donc corporate), NSR donne la chance à de nouveaux talents lors d’un télé-crochet qui fait fureur le samedi soir.
A la recherche de la nouvelle tare
Tels les White Stripes inversés, Mayday à la guitare et Zuke à la batterie participent à l’émission. Pensant faire renaitre le rock et le hisser au dessus de l’electro, ils vont rapidement se faire refouler sous les applaudissements du public.
Nos 2 compères ne baissent pas les bras et comptent hisser leur groupe Bunk Bed Junction au sommet des charts à grands coups de riffs !
No More DJ’s Cut Killer7
NSR met en avant le boss fight. Entre 2 combats, vous évoluerez dans les différents quartiers de la ville à la recherche de nombreux bonus. Cela vous permettra d’augmenter vos capacités afin de (re)commencer les combats pour obtenir une meilleure note finale. Un S rapportera de nombreux fans supplémentaires à l’inverse d’un B. Et plus vous aurez de fans, plus le traditionnel arbre de compétence offrira de nouvelles possibilités.
La progression dépendra avant tout de votre skill. Puis des stickers à coller sur les instruments, du choix des aptitudes à faire évoluer mais surtout du nombre de joueurs prenant part à l’aventure. Si la partie évolution des personnages est bien connue des amateurs de jeu d’action, le nombre de joueurs influencera grandement le déroulement de l’aventure.
Carrière solo
Diriger alternativement Mayday et Zuke ne sera pas tout le temps une partie de plaisir. S’il n’y a rien à dire en arpentant la ville, lors des approches (le chemin menant à l’artiste-boss) et des combats, votre équipier ne fera rien. Il vous suivra dans une inactivité très intense, vous laissant tout le boulot. Une attitude pas très rock qui mettra vos nerfs à rude épreuve. La victoire n’en sera que meilleure mais on aimerait bien un coup de main de l’IA. En vain.
Bunk Bed Junction forever
Un canapé, un autre musicien manette Pro ou Joy-Con en mains et l’aventure prend une nouvelle tournure. En ville, la caméra suivra uniquement le joueur 1. Cela n’est pas bien grave vu que ce n’est que la partie exploration. En approche et en combat, la caméra fixe permettra de visualiser les 2 personnages. À vous de bien coordonner vos actions, de savoir qui va en priorité transformer tel ou tel objet et surtout d’effectuer certains sauts synchronisés. Les artistes-boss deviennent moins insurmontables et vous devriez afficher un joli sourire de revanche après en avoir bavé en solo.
Bunk Bed Junction feat. Elliegator: bonus track only on Nintendo Switch
Un 3ème musicien jouera un…alligator. Animal domestique de Zuke, Elliegator interviendra sous forme de cible à l’écran: une bonne manière d’utiliser le motion control du Joy-Con. Il permettra de transformer des objets bien plus rapidement pendant que les 2 autres s’occuperont des ennemis. L’aventure deviendra un poil “facile”. Enfin, peut-être pas tant que ça: cela vous permettra d’apprendre les patterns des artistes de NSR dans de bonnes conditions afin de revenir à 2 ou, soyons fous, en solo.
Attention: il n’est pas possible de rajouter un joueur en cours de partie. Pas de panique: il suffit simplement de relancer votre sauvegarde et de choisir le mode de jeu qui vous convient.
Pour une nouvelle franchise, NSR fait bonne impression sur le design et surtout la bande-sonore. La version Switch est malgré tout capricieuse sur le rendu visuel.
Aliasing Festival 2020: Flou Fighters en tête d’affiche
Le design clinquant et coloré du titre est un véritable vent de fraîcheur. Chaque quartier découvert est une petite leçon de trouvailles visuelles. Tout comme les artistes-boss qui ne cesseront de vous surprendre. Malheureusement l’aliasing sera bien présent, tout comme le flou de certaines textures ou textes. Atténués en mode docké, ils seront assez prononcés en mode nomade. Joueurs sur Nintendo Switch Lite, vous voilà prévenus. Le titre sera néanmoins fluide sur toute sa longueur et ce peu importe le mode de jeu.
Une VF d’enfer
Grosse surprise: le titre est intégralement doublé en français. Et avec panache ! Profitez-en pour désactiver les sous-titres et laissez-vous porter par cette excellente VF. Les petites erreurs de synchronisation avec les persos n’y changeront rien: tous les personnages doublés, PNJ compris (doublés par des youtubeurs plus ou moins célesto-cosmique !) font mouche. Les comédiens-doubleurs comme Kelly Marot (la voix de Jennifer Lawrence) ou encore la chanteuse Anaïs Delva s’en donnent à cœur joie. Spoiler: oui il s’agit bien de l’interprète du tube préféré des enfants “Libérée, délivrée”…et elle interprète la boss-artiste Sayu. Faites-en une affaire personnelle et obtenez un S.
Original Sin(g)
S’il est question de mettre le rock au dessus de l’electro, la tracklist fera la part belle aux 2 styles. Les compositions rock d’Andy Tunstall côtoieront les morceaux electro de James Landino et bien d’autres. Que des titres originaux bien entendu. Montez donc le son et appréciez le travail fourni par Boss Battle Records.
En ce qui concerne la relation musique/combat: les ennemis utiliseront certaines pistes sonores pour lancer des attaques. Esquivez en rythme sera un bonne chose mais pensez à la parade. Encore faut-il que celle-ci soit possible.
Fan de
Le jeu offre un contenu conventionnel pour un jeu d’action. Il y aura des objets de collection à dénicher afin de rendre les égouts habitables ainsi qu’un petit jeu d’arcade en bonus. D’autres interactions se déverrouilleront lors de votre progression, histoire de grappiller quelques fans supplémentaires.
Votre premier run ne sera pas suffisant pour tout débloquer, surtout en vous lançant en solo. La quinzaine d’heure ne sera donc que le début de votre carrière. Il faudra s’accrocher pour percer dans les modes difficile et au-delà.
Nouvelle franchise, No Straight Roads mérite de monter sur la scène principale des boss fight. L’univers coloré, stylé et rock de Vinyl City est rafraîchissant malgré des soucis visuels. La version française intégrale est excellente, permettant une bonne immersion. S’il est conseillé de partir au combat en duo/trio pour un challenge plus équilibré, vous lancer en carrière solo ne sera pas une mince affaire. En espérant retrouver prochainement Bunk Bed Junction pour un opus encore meilleur, gommant les imperfections de début de carrière.
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