Test: Reverie: Sweet As Edition sur Nintendo Switch

Reverie: Sweet As Edition

Genre : Aventure, Action, Casse-tête
Langues : Anglais, Français, Allemand, Espagnol
Développé par Rainbite
Édité par Rainbite
Sortie France : 07/02/2019
Prix : 12,99€ sur l’eShop, 36,02€ version boîte (Import) ici
Taille : 296,75 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 7

Site Web Officiel

Prenez Ness de Earthbound. Posez le dans un monde construit comme A Link To The Past et vous obtenez Reverie: Sweet As Edition. Le jeu commence en racontant une légende qui ne manquera pas de rappeler Maoi et le poisson géant. Sauf que dans le cas présent, il s’agit de toute une île qui va être sortie des flots par un hameçon magique. L’aventure se lance vraiment par la suite, alors que Tai, le héros de l’aventure, arrive sur l’île de Toromi pour rendre visite à ses grands-parents. À peine le temps de s’installer que les esprits de Toromi vont faire des siennes. Bien entendu, ce sera le petit garçon venu passer ses vacances qui va devoir se charger de calmer tout ce beau monde.

Reprenant les codes du jeu d’aventure à l’ancienne avec de gros clins d’oeil à Zelda, le titre possède les mécaniques qui ont prouvé leur efficacité et cela va même jusqu’à l’interface. Cette dernière se veut claire avec une barre de vie sur le coin supérieur gauche de l’écran et les différentes touches auxquelles on peut assigner des objets dans le coin supérieur droit.

Le déroulé de l’aventure demeure très classique. Vous allez explorer quelques donjons, obtenir à chaque fois un nouvel outil qui sera utile pour battre le maître des lieux et débloquer une nouvelle partie de l’île. Votre batte de baseball sera rapidement rejoint par un yoyo, un pistolet à fléchettes et d’autres objets plus ou moins surprenant.

À tout moment, vous pouvez ouvrir votre carte se dévoilant au fur et à mesure de vos découvertes. Et si vous vous retrouvez perdu (ce qui relève de l’exploit), une croix marque votre prochaine destination.

Pour revenir aux donjons évoqués précédemment, les développeurs n’ont absolument pas caché leurs inspirations en ajoutant de nombreuses références, comme, par exemple, la présence dans chaque donjon d’une grande clé pour ouvrir la porte de l’antre du boss. Mais avant ça, il faut traverser diverses salles composées d’énigmes à la difficulté croissante qui vous barreront le chemin, en plus d’ennemis assez peu coriaces. La taille de ces donjons et leur construction simpliste ne vous perdront pas.

Dans ce titre, la mort n’est pas du tout punitive. D’une part, la sauvegarde automatique se déclenche quasiment à chaque écran. D’autre part, en cas de mort, vous reviendrez simplement au début niveau. Pour éviter de passer de vie à trépas, rien de mieux que de manger de bonnes parts de pizza qui apparaissent à tout va dans les caisses ou simplement sur les monstres, bonjour l’hygiène.

Pour les personnes atteintes de collectionnite aigüe, des hauts-fait sont présents dans le jeu ainsi qu’une multitude de plumes d’oiseaux à collectionner pour débloquer quelque chose que vous découvrirez vous-même. De nombreuses quêtes annexes viendront d’ailleurs parsemer votre aventure avec la plupart du temps une belle plume en récompense.

Rétro oblige, le jeu est constitué de sprites et force est de constater que l’ensemble est réussi ! Les décors colorés sont fournis et fourmillent de détails, un point sur lequel les développeurs ont mis un point d’honneur. Plutôt que d’avoir des plaines vides, le sol est jonché de feuilles mortes, de brindilles ou de fruits tombés proche des arbres. Le premier donjon plante un décor plutôt original avec des chaussettes sales dans les coins du sous-sol de la maison des grand-parents de Tai. En terme de monstres, c’est un peu moins fameux. Nombre d’entre eux sont des variantes de couleur les uns des autres, sans aucune autre différence. Cependant, les boss ont le mérite d’avoir leur esthétique propre, certains très amusants et improbables.

En terme de bruitage, le titre possède ces sons caractéristiques des anciens jeux, on aime ou non en fonction de sa nostalgie. Les musiques sont quant à elles assez dynamique pour vous accompagner tout le long de votre périple sur l’île de Toromi.

Le point noir du titre se trouve bien là. L’aventure se boucle très rapidement : comptez 6-7 heures pour en voir le bout. Malgré la présence de quêtes annexes, les à côté sont anecdotiques et la taille de la carte ne vous fera pas marcher des heures entre deux donjons. La Sweet As Edition accueille des ajouts par rapport à la version PS Vita comme un mode de difficulté supplémentaire qui n’est pas de trop compte tenue de la facilité initiale du titre. De plus, des trophées se sont ajoutés à l’ensemble, de quoi prolonger légèrement la durée de vie pour ceux qui voudront tout débloquer.

Reverie: Sweet As Edition a tout pour plaire. Un univers drôle, des références assumées qui se répercutent même dans le gameplay ressemblant comme deux gouttes d’eau à celui de Zelda 3. Ainsi, la progression de l’aventure est efficace, le joueur débloque sans arrêt de nouveaux objets. Finalement, ce qui déçoit c’est le sentiment de trop peu qui résulte de la faible durée de vie ainsi que de la globale facilité du titre, le sentiment qu’il manque quelque chose alors que la fin est annoncée. Et ce ne sont pas les quelques annexes qui vont réellement réhausser le temps de jeu. L’impression globale se résume finalement à un titre qui veut bien faire en utilisant les acquis de ses aînés, qui fourmille de très bonnes idées, sans réussir à atteindre leur superbe.

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Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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