Test : Sniper Elite 4 sur Nintendo Switch

Test : Sniper Elite 4 sur Nintendo Switch

Genre : Action, Jeu de tir
Langues : Multilingue 
Développé & Édité par Rebellion
Sortie France : 17/11/2020
Prix : 39,99€ sur l’eShop, 39,99€ version boîte
Taille : 6299,00 MB
Joueurs : 1-8
Age minimum : 16+

Site Web Officiel

Les développeurs de Rebellion sont sur une bonne lancée en termes de portage sur Nintendo Switch. En effet, après Sniper Elite V2 Remastered, Sniper Elite III: The Ultimate Edition et Zombie Army Trilogy, c’est au tour de Sniper Elite 4 de faire son apparition sur la console hybride de Nintendo. Trois ans après sa sortie sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, nous retrouvons le célèbre tireur d’élite Karl Fairburne prêt à casser du nazi, cette fois-ci en Italie.

L’action se passe en 1943. Le troisième Reich a perdu la bataille de Stalingrad. Pendant ce temps, les Alliés se préparent à envahir l’Italie pour reprendre le contrôle progressif de l’Europe. C’est aussi une manière détournée de se rapprocher de l’Allemagne nazie d’Hitler.

Notre tireur d’élite est en conséquence envoyé en Italie pour déjouer bien des plans, et surtout, pour empêcher les Nazis d’utiliser la non moins terrifiante bombe Henschel Hs 293 A.

A l’instar des précédents opus, Sniper Elite 4 nous met dans la peau d’un tireur d’élite en mode troisième personne. Nous sommes équipés d’un fusil à lunette, d’une mitraillette et d’une arme de poings, ainsi que d’explosifs (mines, grenades…) et de trousses de survie. Nous pouvons choisir notre équipement en détail avant de partir en mission, mais il est possible de remplacer nos armes en les récupérant sur les cadavres de nos ennemis.

A chaque mission, nous évoluons dans un petit monde ouvert. Les cartes sont effectivement assez grandes et nous avons la possibilité de choisir notre angle d’attaque. Contourner son adversaire, l’attaquer de front, s’infiltrer et le tueur au couteau au silence, prendre de la hauteur pour le débusquer à distance, bref, le jeu est assez libre, et les manières de tuer le sont tout autant. L’environnement est à prendre en compte puisque des barils explosifs et autres mécanismes peuvent nous servir pour feindre la surprise.

Lorsque nous tirons avec notre fusil de précision, nous passons en mode première personne. Beaucoup de critères entrent en jeu, il ne suffit pas de viser et tirer. En effet, selon la difficulté du jeu, il faut prendre en compte la gravité, la distance qui nous sépare de l’ennemi, la vitesse du vent mais aussi notre fréquence cardiaque et notre respiration. Cela est nécessaire pour réaliser le tir parfait.

Lorsque c’est le cas, le jeu sait nous féliciter. Nous avons droit à une kill cam nous montrant en détail le passage de la balle à travers le corps. Nous savons quel organe nous avons éclaté. Une fonctionnalité assez marquante mais amusante, surtout lorsque nous réussissons avec précision un tir aux testicules (désolée messieurs).

Dans chaque niveau, il y a une mission principale à réaliser ainsi que des objectifs secondaires qui rapportent de l’expérience. Cette dernière, en s’accumulant, permet de monter en grade et d’avoir plus de possibilités de customisation de l’équipement. On finit par obtenir des armes plus puissants ou plus précises.

A noter aussi le système d’arbre de compétences, un ajout qui aurait pu être intéressant s’il avait été plus développé. Il n’y a pas beaucoup de compétences à développer et ces dernières ne sont pas toujours primordiales (endurance, moins de dégâts de chute, etc).

Avec Sniper Elite 4, on change de décors. Nous voilà en pleine Italie et nous traversons de vastes entendues bordées par la Méditerranée, des régions alpines ou des villages typiques. C’est plutôt beau et le soft jouit de très beaux effets, que ce soit de lumière, d’ombre, etc.

Qu’il soit en mode docké ou portable, le jeu tient très bien la route. On retrouve très peu d’aliasing et malgré le flou que l’on rencontre parfois sur les arrières plans, les environnements sont très bien modélisés. Oui, c’est sans doute plus joli sur PlayStation 4, mais la Nintendo Switch, avec son moteur particulier, s’en sort très bien et ravit les rétines.

Côté son, c’est assez classique. Nous sommes en pleine Seconde Guerre Mondiale, nous entendons donc en permanence des coups de feu, des radios, des dialogues en allemand et des musiques symphoniques martiales. Heureusement à côté de tout cela, nous avons des moments de calme, surtout lorsque nous tuons nos ennemis à distance…ce qui favorise la concentration !

Sniper Elite 4 offre plusieurs modes de jeu.

Dans la campagne solo, nous suivons l’histoire niveau par niveau. Nous avons aussi l’occasion de refaire chacun de ces stages pour trouver tous les objets cachés (exemple : des lettres) et accomplir toutes les missions secondaires que nous aurions raté.

Il y a aussi un mode coopératif en local, histoire de ne pas se sentir trop seul, et même un mode multijoueur. Ce dernier propose différents jeux classiques comme les matchs à mort par équipe, les captures de drapeaux, les contrôles, etc.

Le jeu nous propose de consulter nos états de service, c’est à dire l’ensemble de nos décorations, médailles et objets ramassés. Un vrai petit plus pour les amateurs du 100% qui voudront alors tout récupérer et devenir des pros du tir.

Sniper Elite 4 est compatible avec la fonction gyroscopique des Joy-Cons, de quoi apporter un peu plus de précision dans nos tirs. De plus, en activant le HD Rumble, nous gagnons en réalisme puisqu’il se synchronise avec la respiration et la fréquence cardiaque de Karl Fairburne.

Enfin, cette version Switch n’est pas une édition définitive puisque les DLC ne sont pas inclus dans le package, contrairement à Sniper Elite III. Ils sont payants et à télécharger sur l’eShop.

Sniper Elite 4 est un très bon portage sur Nintendo Switch. Cet opus gagne en authenticité et nous permet d’évoluer dans des niveaux riches et vastes. Il nous donne carte blanche sur notre manière d’affronter l’adversaire et apporte un peu plus de réalisme grâce aux gyroscopes et aux vibrations. Les décors sont jolis et les animations bien faites. Seuls bémols : des DLC payants et un scénario un peu trop simpliste qui nous empêchent d’apprécier le soft à fond.

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