Test : Squareboy VS Bullies: Arena Edition sur Nintendo Switch

Squareboy VS Bullies: Arena Edition

Genre : Beat Them All
Développé par Rohan Narang
Édité par Ratalaika Games
Sortie France : 12 Octobre 2017
Prix : 4,99€ sur l’eShop
Taille : 80,74 Mo

Site Web Officiel

Petit jeu aux allures minimalistes, Squareboy VS Bullies l’est aussi dans son scénario.
Dans les Beat the All des générations 80/90 c’était en général une bande d’amis qui devait aller sauver la petite copine de l’un d’entre eux. Ici ce n’est pas vraiment le cas, puisque le héros, Squareboy, cherche juste à se venger d’une petite branlée reçue le matin même par les lascars du quartier. Après un passage rapide chez le Senseï du coin de la rue, notre héros part pour retrouver le chef des vilains. Chemin faisant, c’est ensuite votre Sensei qu’il faudra aller sauver avant d’aller affronter le grand méchant du jeu.

Histoire minimaliste, gameplay minimaliste aussi. Il faut aller tout à droite, où tout à gauche comme ces bons vieux Double Dragon et Street of Rage, sur 14 niveaux.
La palette de coups est commune au carcans du genre, uppercut, coup de genou, strike, dash, coup de poing, en appuyant frénétiquement sur A ou B. Certes efficace, mais classique, c’est décevant. A coté de ça, Phantom Braker : Battle Grounds Overdrive est bien plus technique et reste selon moi exemplaire dans le genre.

Si vous ne voulez pas vous embêter à appuyer bêtement sur les touches points pour assurer de bons combos, il vous reste la solution de sauter et frapper du pied. Je pense qu’il est possible de terminer le jeu en n’utilisant que cette technique.
Autant de redondance sur 14 niveaux, dur dur. On se dépêchera de terminer le jeu, non pas pour le challenge, mais bien pour ne plus y revenir.

Gameplay minimaliste, graphismes et bande son minimalistes. Car oui, vous pouvez le voir par vous même, Squareboy VS Bullies est pauvre visuellement. La génération 8bits fait bien mieux et nous ne sommes clairement pas devant un jeu pixel-art (contrairement à The Count Lucanor), mais bel et bien un jeu Flash, comme je l’ai dit plus haut. La ville que l’on traverse est moche, plus moche que Renegade sur Amstrad 464, et les méchants garnements sont tous plus ou moins identiques, hormis les ninjas, ils ne changent que de part leur chapeau ou casquette.

Niveau musique, pas vraiment mieux. De la Chiptune évidemment, mais de qualité très médiocre. On a l’impression que c’est fait à la va vite avec quelques notes assemblées ici et là. Outch, pas très sexy…

Graphismes minimalistes, la durée de vie également. Qui dit petit jeu, dit évidemment courte partie.
Évidemment c’est un jeu à pratiquer en mode portable et de façon sporadique, le temps d’un niveau. Cela divisera votre temps de jeu et rendra du fait votre temps d’utilisation du jeu bien plus longue.

Sinon en deux bonnes heures ça sera terminé. Je ne le vous cache pas, le jeu est assez facile, j’ai commencé à perdre des vies à l’avant dernier niveau et avec spoil je vous annonce avoir mis un terme à la domination du boss en deux fois seulement.
Heureusement il existe quelques challenges à conclure pour terminer le jeu à 100 % notamment réussir à faire l’intégralité des coups du jeu, mais aussi terminer le mode arène qui vous est proposé.
A noter qu’il est possible de faire les 14 niveaux avec un pote. Mais est-ce vraiment utile ?

Le studio Espagnol Ratalaika Games nous propose donc un jeu sans ambition, façon Game Boy, voir des jeux Flash des années 2000. Décevant et à la limite du ridicule sur nos consoles actuelles.
A éviter. Sauf vous trouvez que pour 4€90 cela vaut le coup de perdre 2-3 heures.

 

Test réalisé par C2ric sur une version offerte par l’éditeur
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