Test : The Journey Down Chapter Three sur Nintendo Switch

 The Journey Down Chapter Three

Genre : Aventure, point and click, énigmes
Langues : Anglais Sous-titres : Anglais, allemand
Développé par SkyGoblin
Édité par Blitworks
Sortie France : 05/07/2018
Prix : 19,99 sur l’eshop
Taille : 2199,91 Mo

Site Web Officiel

Dernier épisode de The Journey Down, avec ce troisième chapitre. Après moult péripéties variées et dangereuses relatées dans les deux premières parties, Bwana, Kito et Lina ont enfin atteint leur but. L’Underland est là, devant eux. Ses mystères vont pouvoir être percés, après une quête de longue haleine.

Cinématique d'introduction
Bienvenue dans l’Underland !

Au cours de leur exploration d’une grotte secrète, dédiée à un ancien roi, nos héros découvrent des visiteurs indésirables et un peu trop dangereux pour le bien de tout le monde. L’Armando Power Company est sur place, en train de miner les sous-sols de l’Underland et cela dans un but qui n’est pas très apprécié par le trio. Changement de programme, les mystères attendront. Il va donc falloir trouver moyen de protéger cette terre, en éliminant la menace de la compagnie.

Après deux épisodes, le joueur est rôdé aux mécaniques de The Journey Down. Bwana est toujours là, à se déplacer entre différents tableaux pour récolter tout un tas d’objets en cliquant dessus, interagir avec certains et résoudre quelques énigmes qui ponctuent l’exploration.

Énigme
Un exemple d’énigme

Certaines d’entre elles sont cependant toujours aussi peu logiques, ce qui est dommage, après deux chapitres qui souffraient du même souci. Atteindre son objectif demandera parfois une suite d’actions auxquelles on n’aurait pas pensé et le joueur bloqué n’est absolument pas aiguillé sur une piste ou une autre.

Les personnages n’hésitent en effet pas à rappeler le plan ou ce dont ils ont besoin par la suite quand Bwana doit par exemple récupérer des objets aussi variés qu’une plaque d’immatriculation, une batterie, ou une télécommande. Mais impossible de savoir dans quelle zone trouver tel objet, il faudra fouiller chaque endroit de fond en comble pour enfin se débloquer.

Interaction sur le décor
Un objet avec lequel interagir

Ce dernier chapitre est riche en cinématiques, ce qui est un peu dommageable pour deux raisons. Tout d’abord, si les décors sont sublimes, l’effet 3D des environnements dans les cinématiques est moins maîtrisé, les textures moins détaillées, avec un peu de flou également. Ensuite, le jeu a du mal à gérer leur lancement. À deux ou trois reprises, les personnages parlent, mais on n’a aucune image à l’écran.

Heureusement, les différents décors visités contrebalancent bien ce léger souci technique, car eux sont parfaitement maîtrisés, chacun avec son ambiance et ses couleurs. Si l’Underland reprend l’Afrique (avec une cinématique qui m’a personnellement beaucoup rappelé le lancement du Roi Lion, alors forcément j’ai adoré), la ville de Saint Armando a une toute autre ambiance, entre marché, ruelles sombres avec des immeubles sur le point d’être détruits, ou université de nuit.

Environnement du marché
Le marché de Saint Armando

Concernant la musique, changement d’ambiance, le compositeur des deux premiers épisodes étant malheureusement décédé. Son successeur est cependant à la hauteur de la tâche, les pistes sonores collent aux ambiances plus rock and roll de cet épisode et c’est toujours un plaisir de se balader dans les zones. Heureusement, vu les allers-retours nombreux qu’on peut faire quand on cherche comment se débloquer.

C’est le chapitre final et ça se voit. Il est plus intense que les deux autres, en termes de cinématiques, mais aussi dans le contenu. Si au départ, Bwana, Kito et Lina voulaient simplement trouver l’Underland, dans cet épisode leur objectif sera plus important que simplement satisfaire leur curiosité ou avoir de quoi payer les factures d’électricité.

Lancement du scénario
Bwana prêt à partir pour de nouvelles aventures

Mais malgré la gravité du propos et la tension qui se dégage de cette ville au bord de l’explosion (dans tous les sens du terme), le jeu est toujours aussi drôle, notamment au niveau des personnages. Certains sont de retour du premier épisode, mais la majorité sont nouveaux, avec chacun leur charme et leur côté comique.
L’univers est aussi développé dans cette partie, avec beaucoup de personnages expliquant la situation, ou développant l’histoire et la mythologie de l’Underland. On a notamment un livre expliquant les différents dieux de cette zone, ou un conte relatant l’histoire du roi Nyakazho.

Livre explicatif
L’histoire de Nyakazho

Ce n’est pas indispensable pour avancer dans le scénario, mais ça permet d’en savoir plus sur le monde de The Journey Down et c’est très appréciable, à condition encore une fois de ne pas être trop gêné par l’anglais.

C’est une conclusion en grande pompe que nous propose The Journey Down. C’est intense, c’est épique, clairement une de mes fins de jeux vidéo préférées. Les développeurs sont allés loin, ne s’imposant aucune limite, ne reculant pas devant des deus ex machina, pour mettre en scène un final explosif. L’aventure de Bwana, Kito et Lina se termine quasiment sans fausse note et on a envie de repartir à l’aventure avec ces personnages hauts en couleur.

Un excellent point and click, à conseiller sans hésitation, surtout quand on apprécie l’humour.

Test réalisé par Marron sur une version offerte par l’éditeur
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