Test : Panty Party sur Nintendo Switch

Panty Party

Genre : Jeu de tir, Action, Arcade
Langues : Japonais, Français, Allemand, Espagnol, Coréen, Néerlandais, Russe, Chinois, Portugais, Anglais
Développé par Animu Game
Édité par COSEN
Sortie France : 25/04/2019
Prix : 14,59€ sur l’eShop, 25,18€ version boîte
Taille : 1276,12 Mo
Joueurs : 1-4
Age minimum : 7

Site Web Officiel

Déjà sorti sur PC il y a deux ans, l’ovni japonais Panty Party vient s’installer sur nos Nintendo Switch.

Alors qu’elle se dirigeait vers l’école, Yurika tombe sur Culotte Baka, à la recherche de la Guerrière de l’Amour. Sans plus d’explication, l’écolière se découvre le pouvoir de se transformer en culotte flottante.

Par la suite, il est expliqué que les sous-vêtements mal-aimés ont l’intention de faire subir un lavage de cerveau aux humains pour que ces derniers soient forcés de n’aimer que les culottes. Loin d’accepter cet amour forcé, Culotte Baka a l’intention de combattre Panzi, la leader des mal-aimées.

Panty Party est un jeu de combat dans lequel vous contrôlez un slip. Des types, il en existe pour tous les goûts: blanches, rayées, à pois, tentacule (là on atteint la limite du réalisme), etc… À l’image d’autres jeux où vous contrôlez des personnages différents, ici, chacun d’entre eux dispose de caractéristiques et de pouvoirs propres.

En effet, vous possédez dans votre arsenal de trois attaques sous la forme de bazooka, katana, rayons, chaînes, lance-flammes et autres (au corps à corps, à distance, ou un mélange des deux), d’esquives latérales et du pouvoir de la passion. La jauge de ce pouvoir augmente à force de frapper vos adversaires ou de vous prendre des coups. Une fois activé, vous entrez dans un état où tous vos compétences bénéficient d’une amélioration (par exemple, le pouvoir de lancer un boomerang pourra en lancer deux) ainsi qu’un gain en puissance.

Bien sûr, cet état ne demeure que temporaire, à utiliser aux moments les plus critiques ou si vous désirez faire rapidement le ménage. Un bouclier se déclenchera au moment de lancer la Passion ou lorsque vous serez mis à terre, un système permettant d’éviter que l’on s’acharne sur vous sans pouvoir vous relever. Détail qui n’est pas des moindres, vous avez également une jauge d’endurance qui vous permet de courir ou de vous envoler (les fameuses culottes volantes) ! Pour finir, vous disposez d’une jauge de santé et d’un nombre de vies, variant d’une culotte à l’autre.

L’écran de fin de combat se conclut par un score dépendant du temps pris à éliminer vos adversaires, des dégâts infligés et des dégâts reçus, classique.

Maintenant que les bases sont posées, parlons des différents modes de jeu.

Le mode Histoire vous permet de suivre Yurika et Culotte Baka dans leur combat contre Panzi. Composés de 20 chapitres, les niveaux commencent et se clôturent toujours par une cut-scene. Les missions disposent d’objectifs bonus pour obtenir de nouveaux personnages.

Ensuite le mode Arcade vous invite à enchaîner 5 combats en choisissant l’embranchement dans lequel vous voulez vous engager. En fonction de vos choix, vous obtiendrez une fin différente.

Enfin, comme son nom l’indique, le mode Multijoueur permet de combattre ses amis, jusqu’à quatre personnes dans une arène que vous aurez préalablement choisi.

Terminons par les choses qui fâchent. Premièrement, la caméra fait parfois des siennes lorsque vous êtes trop proche d’un mur, ou encore lorsque vous êtes lockés sur un ennemi qui s’envole. Les adversaires sont souvent très nombreux et s’acharnent sur vous sans réellement laisser le temps de réagir, malgré le bouclier automatique. Au bout du compte, on privilégie souvent la distance au détriment du corps à corps pour éviter de succomber. En l’absence de réel moyen de parer les attaques et Avé. La faible portée de l’esquive, les combats perdent en technique tout en devenant parfois très frustrants compte tenu de la quantité de points de vie de certains adversaires. Le tire accuse de ralentissement uniquement lors de l’affichage du message de fin de niveau, en somme rien qui ne bloque l’action.

Dans une optique résolument manga, l’ensemble du titre est coloré. Les personnages humains ont des designs classiques et relativement oubliables. Renforçant le côté décalé du jeu, les doublages japonais mettent dans l’ambiance nippone, avec des voix et des réactions exagérées au possible. Les animations lors des dialogues sont hélas inexistantes, se contentant de zoom sur les personnages et de rares changements d’expression faciale. D’ailleurs, l’affichage des textes français est loin d’être optimisé et on remarquera des retours à la ligne sans réelle logique.

Quant à la 3D du titre, loin d’être du même calibre que les grosses créations du moment, la qualité reste correcte, sans affichage tardif des textures. Les joutes sont accompagnées de musiques qu’on trouve typiquement dans les créations japonaises décalées du genre, oubliables mais parfaitement dans l’ambiance sur le moment. N’oublions pas le design des culottes qui se reconnaissent d’un coup d’œil, avec ce principe improbable que ces dernières sont “habillées” comme des humains. Vous finirez par repérer celles qui représentent une plus grande menace que d’autres. Et même si les types de sous-vêtements sont variés, on regrette de croiser régulièrement les mêmes malgré tout.

L’histoire se constitue de 20 chapitres qui se concluent rapidement en 2h. Si vous voulez compléter votre collection de combattants en tissu ou coton, il faudra les refaire en prenant soin de réaliser les objectifs.

En-dehors de l’histoire, le mode arcade prolonge l’expérience en gonflant légèrement la durée de vie. Les champs de bataille pour varier les joutes ont 9 formes différentes en partant de la cours d’école au barrage, pour finir par une base spatiale.

Déjanté, décalé, bizarre, de nombreux adjectifs similaires peuvent qualifier Panty Party. Le titre dispose d’un gameplay surprenant compte-tenu du contexte mais ne l’exploite pas assez pour le rendre vraiment plaisant. Le temps passé avec les petites culottes sera surtout mémorable pour l’aspect improbable de toutes les situations rencontrées (une culotte volante lançant une roquette reste heureusement peu commune de nos jours). Finalement, le jeu divertira le temps d’achever l’histoire mais retournera rapidement auprès de vos autres sous-vêtements.

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Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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