Super héros ou Super Vilain ?

L’histoire se situe dans le même univers que la série Batman, soit environ cinq ans après les événements de l’opus Batman: Arkham Knight. L’intrigue, quant à elle, tourne autour de l’équipe de super-vilains connue sous le nom de Suicide Squad, elle même mandatée par Amanda Waller (directrice d’ARGUS) pour une mission critique !

En effet, l’action se déroule dans la ville de Metropolis, où la Justice League est mystérieusement devenue une menace pour l’humanité en étant sous le contrôle de Brainiac. L’ennemi était facile à identifier : un vaisseau spatial géant en forme de tête de mort trône au dessus de la ville : il annonce la couleur !

La Suicide Squad rejoint (de force) l’unité de la Task Force X et se retrouve face à un dilemme : affronter et neutraliser les membres de la Justice League, qui ont été corrompus par ce super-vilain et cela en échange de leur vie ou d’une réduction de peine. Les membres qui la compose sont Harley Quinn, Deadshot, Captain Boomerang, et King Shark. Ensemble ils doivent combiner leurs compétences et leurs forces pour affronter les super-héros qu’ils ont autrefois combattus, dans un but de sauver le monde.

Au fur et à mesure de leur progression, la Suicide Squad découvre les véritables motivations de Brainiac et les secrets cachés derrière la transformation de la Justice League. De nombreux facteurs entrent en compte afin de trouver la voie de la rédemption, de la loyauté et du sacrifice.

Task Force X a son full potentiel

Suicide Squad : Kill the justice league est un savoureux mélange composé de :

• • une super équipe de vilains : notre 4 protagonistes se voient changer de casquette pour intégrer l’équipe des “gentils” en rejoignant la Task Force X et il est possible (avant de lancer une mission) de changer de personnages et de bénéficier de chacune de leurs qualités, compétences et techniques ou bien de jouer avec votre préféré parmi les quatre !
  • un monde ouvert : qui représente la ville de Métropolis, dans un environnement postapocalyptique, permettant aux joueurs d’explorer librement les moindres recoins tout en poursuivant divers objectifs et missions (facultatives ou obligatoires). Les déplacements sont complétement différents en fonction du personnage que vous choisissez et c’est l’une des pépites du gameplay de cet opus !

• • le système de combat : comme dans les jeux précédents de Rocksteady, ce titre repose sur un système de combats fluides et dynamiques, mettant en valeur les compétences et les mouvements spéciaux de chaque personnage. Les joueurs sont en mesure d’utiliser une variété d’attaques de mêlée, de tirs à distance et de capacités spéciales pour affronter les ennemis. Couplé aux mouvements techniques, à la variété de l’arsenal et à l’usage de consommables, les studios viennent également ajouter des effets visuels rendant chaque combat unique !

Quand l’humour devient noir

Avec cet opus, seul l’âme d’un super vilain pourra tenir face au cauchemar que les studios ont prévu pour vous. En même temps, tout est dit dans le titre !

• • Chara-design : les personnages sont modélisés avec un haut niveau de détail, avec des textures réalistes et des animations fluides. Chacun d’entre-eux est représenté avec son costume emblématique, montrant des détails minutieux comme les plis du tissu, les gadgets et les expressions faciales déterminées. D’autant que divers skins (costumes) sont proposés dans cet opus qui viennent augmenter l’immersion et / ou déguiser l’histoire!

• • Environnements riches : Metropolis est représentée avec une attention particulière aux détails. Les rues sont remplies de bâtiments imposants, de ruelles sombres, et d’une atmosphère gothique typique de l’univers de DC Comics. Les différents quartiers de la ville offrent une variété d’environnements, allant des quartiers résidentiels aux usines abandonnées, en passant par les gratte-ciels du centre-ville ou des environnements désertiques du multivers.
  • Des effets à tous les niveaux :
    • le jeu propose des effets météorologiques dynamiques qui s’ajoutent à l’immersion et au réalisme. Les joueurs peuvent voir la pluie tomber sur les toits des immeubles ou les éclairs illuminer le ciel pendant les orages.
    • Les jeux de lumière et d’ombre sont utilisés de manière efficace pour créer une ambiance sombre et oppressante. Les rues sont éclairées par les enseignes lumineuses des entreprises, les phares des voitures et les réverbères, tandis que les coins sombres sont plongés dans l’obscurité, créant une tension palpable. Et pourtant on retrouve également de très belles palettes de couleurs dans cet univers postapocalyptique.

• • Des effets cinématographiques : l’opus utilise des cinématiques 4K pour raconter l’histoire, avec des angles de caméra dynamiques et des effets spéciaux impressionnants. Ces cinématiques s’intègrent parfaitement au gameplay, offrant une transition fluide entre les phases d’exploration et de combat. La qualité graphique est plus qu’au rendez-vous !
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Au niveau de la direction musicale, c’est sous la magie de Rupert Cross et de Nick Arundel que l’ambiance opère. Des sons poignants, percutants, conservant l’ambiance sombre et humoristique du titre ! Leur travail ne peut qu’être récompensé et vous pouvez en écouter une partie ici !

Des heures à ne pas en finir

Suicide Squad : Kill the justice league offre un contenu riche et une durée de vie étendue, caractéristiques typiques des jeux de la série “Batman”, son grand frère. Voici un aperçu complet du contenu et de la durée de vie du jeu :

• Campagne principale : l’histoire principale du jeu propose une intrigue captivante centrée sur la montée en puissance de Brainiac, la chute de la justice league face à cet envahisseur et des choix fait par les survivants terriens pour sauver la terre. Les joueurs peuvent s’attendre à passer environ 10 à 15 heures à compléter la campagne principale, en fonction de leur style de jeu et de leur niveau de difficulté choisi (normal à difficile, sachant que cela impact le butin, l’expérience et l’attaque / défense des alliés et des ennemis)

• Quêtes secondaires : En plus de la campagne principale, le jeu offre de nombreuses quêtes secondaires et activités annexes. Ces quêtes permettent aux joueurs d’explorer davantage Metropolis, de rencontrer des personnages emblématiques de l’univers de Batman (principalement) et de résoudre des énigmes ou de participer à des défis de parcours :
  • Alliés de puissance :
    • Le pingouin : son objectif est d’améliorer vos équipements ou de tout simplement créer un nouvel arsenal, en fonction de la rareté cherchée et de son mode de combat (tir à distance, fusil rapproché, grenade unique, etc.)
    • Poison Ivy : de son côté, elle est spécialisée dans l’alchimie élémentaire de vos armes de base (mêlée), afin de pouvoir transformer vos coups avec un effet de gel ou de poison (attraction), à titre d’exemple
    • Toyman : malgré son jeune âge, c’est le savant fou mécanique de la bande ! Il apporte à Waller ses connaissances et ses expériences et va, sans vraiment le savoir, aider notre équipe à botter les fesses de la justice league !

• Défis de l’Homme-Mystère : le jeu comprend également des défis de l’Homme-Mystère, qui consistent en une série de défis de combat, de prédation et de course. Ces défis offrent une rejouabilité supplémentaire et peuvent être complétés pour obtenir des récompenses spéciales. Il existe aussi des trophées à chercher sur la carte (merci le radar) !
• L’arbre de talents : avec les modifications faites sur vos corps, le personnage “Hack” est là pour améliorer vos aptitudes, en fonction des niveaux gagnés durant les combats dans l’objectif de monter jusqu’à 3 branches unique pour chaque personnage que vous incarnez.

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Test : SUICIDE SQUAD | Kill the justice league, sur PS5 réalisé par HERZEKIEL sur une version offerte par l’éditeur

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