Test : ONINAKI sur Nintendo Switch

Test : ONINAKI sur Nintendo Switch

Test : ONINAKI sur Nintendo Switch

Genre : RPG, Action
Langues : Allemand, Anglais, Français, Japonais
Développé par Tokyo RPG Factory
Édité par Square Enix
Sortie France : 22/08/2019 en version téléchargeable et en boîte
Prix : 49,99€ sur l’eShop, 49,99€ version boîte (exemplaire extrêmement limité)
Taille : 3714,06 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 12 ans

Site Web Officiel

Jamais deux sans trois

Oninaki est le troisième jeu développé par Tokyo RPG Factory, filiale de Square Enix. Auparavant, ils ont présenté I Am Setsuna et Lost Sphear, tous deux classés dans la catégorie RPG en combats au tour par tour. Ce nouvel opus se veut, quant à lui, dans un style différent avec le genre Action RPG et ses combats en temps réel. Le thème abordé par le studio concerne la vie et la mort et plus précisément la vie après la mort : la réincarnation. En somme, un sujet mature à la fois mélancolique et onirique.

Les premiers mots de l’histoire…

Un orphelin héroïque

L’histoire prend place dans un moment difficile pour le protagoniste. Encore petit, ses parents sont emportés par la maladie. Vingt ans plus tard, Kagashi a rejoint les Gardiens du Voile dont la mission est d’aider les âmes égarées entre le Monde des Vivants et l’Au-delà. Ils sont également les seuls à pouvoir voyager entre ces deux univers et interagir avec eux. Après cette ellipse, notre héros est accompagné de son amie d’enfance, Gardien du Voile également, Mayura. Tous deux se trouvent dans une posture délicate face à un certain nombre d’ennemis. À partir de ce moment, vous prenez en main le personnage et allez découvrir le système de gameplay grâce à une phase de tutoriel.

Des combats haletants

Durant cette première, petite, demi-heure de partie, vous apprendrez les bases des mécaniques du jeu. Le gameplay repose sur un système de combat en temps réel. Votre arme lors des batailles sera un ou plusieurs Démons. Ils  sont un type spécial d’Égarés qui n’ont pas pu être réincarnés, damnés ou  bannis. Lors de votre périple, vous en rencontrerez de nombreux possédant une arme et une esquive spécifique (par exemple, un saut ou une glissade). À titre de comparaison, ils s’utilisent d’une manière très proche des Lames de Xenoblade Chronicles 2. En effet, en plus d’une arme, les Démons bénéficient d’attaques spéciales (au nombre de 4 maximum équipées sur les boutons R, ZR, A et X) qui se rechargent automatiquement après un certain temps.

De la technique en combats

En dehors de ce système, votre personnage n’a qu’une seule et unique attaque de base qui s’effectue avec le bouton Y. Les séquences de combat demanderont de marteler au maximum cette commande et le gameplay s’apparentera plus à du Hack’n’Slash : une exploration vous sera proposée dont le principal but sera de voguer entre des pans de la carte et affronter des hordes de mobs. Les combats en eux-mêmes manquent de punch et sont relativement lents. Cependant, les développeurs ont ajouté une mécanique très intéressante pour palier cela avec une technique liée à l’affinité de son Démon.  En d’autres termes, c’est le lien qui vous unit. Un compteur est disponible en bas (à gauche) de l’écran et celui-ci augmente avec les duels. Une fois parvenu à 100 (ou au-delà), vous pouvez « manifester », pendant un laps de temps, la connexion entre eux et c’est à ce moment-là que vous déployez le maximum de force avec des enchainements rapides et des attaques beaucoup plus puissantes.

Des graphismes pour la Switch

Les décors et graphismes vont rappeler l’univers des deux autres opus de Tokyo RPG Factory et des RPG des années 90. Ici, le jeu est à la troisième personne avec une vue du dessus en diagonale. La caméra suivra le personnage mais ne pourra pas tourner autour de lui. Pour introduire certaines séquences, il y aura quelques animations mais la plupart des dialogues seront en plan fixe et pourront amener à ne pas accrocher totalement à l’histoire. Finalement, Oninaki dispose d’une direction artistique de très bonne qualité et très jolie visuellement. Toutefois, le soft est sujet à des baisses de framerate qui peuvent casser l’immersion.

Un des points fort du titre est sans nul doute sa bande-son. Celle-ci est magnifique, composée de notes de piano qui vous plongeront dans une émotion raccord avec le thème majeur abordé ici. Les musiques se renouvelant sans cesse, certaines seront beaucoup plus saisissantes que d’autres. Côté dialogues, ceux-ci ne sont pas oralisés dans leur globalité mais ils proposent un doublage en japonais de quelques bribes lors des passages en plan fixe.

L’opus bénéficie d’un contenu assez conséquent notamment en ce qui concerne le développement de vos Démons. Ces derniers ont un arbre de compétences, lié au passage de niveau, permettant d’accroître et d’enrichir les aptitudes passives et actives. Il vous permettra également de découvrir des souvenirs sur le destin de votre Démon. Vous y trouverez des bonus d’attaque ou de défense, de nouvelles capacités à assigner à un des 4 boutons de la manette,… Mais pour débloquer ces différents talents, vous aurez besoin de pierres d’âme. Attention, celles-ci sont uniques pour chaque Démon. Elles se drop en affrontant bon nombre d’ennemis ou dans des coffres. Toutefois, il existe une catégorie accessible pour tout le monde : les pierres universelles. En plus de tout cela, lors de votre exploration sur les divers endroits possibles de la carte, vous tomberez sur du nouvel équipement à assigner avec des statistiques diverses. Et si cela n’est pas suffisant, il sera également permis d’améliorer vos armes chez un alchimiste (celui-ci sera disponible après quelques heures de jeu).

Comme dit au début, vous êtes un Gardien capable d’aller du Monde des Vivants à l’Au-delà et là aussi, les développeurs ont amené une excellente mécanique, quelque peu sous exploitée. En effet, certains mobs seront porteurs d’une aura noirâtre. Ils sont en fait un portail vers l’Au-delà. Car oui, il faudra passer par ça pour pouvoir accéder au monde sans danger. Si vous voulez vous aventurer dans cet univers sans ce passage, votre mort sera imminente. Le jeu va vous demander d’alterner entre des phases d’exploration dans un monde puis dans l’autre.

Le titre ne dispose pas à priori d’une grande rejouabilité à l’exception d’une difficulté réglable à souhait. Ainsi, vous aurez le choix entre Facile, Normale et Dingue (toutefois, celle-ci n’affectera pas l’histoire).

Enfin, d’autres systèmes sont disponibles, notamment le fait d’avoir des points de sauvegarde assez fréquents sous forme de pierre. Ils auront d’autres utilités comme le fait de réorganiser votre groupe, lire les souvenirs des Démons et, bien évidemment, de servir de voyage rapide. Il vous faudra ajuster votre équipe avant chaque nouvelle zone à explorer puisqu’elle aura une incidence sur certains ennemis. Il sera nécessaire, et c’est surement la phase la moins fun, farmer les pierres d’âmes pour améliorer vos Démons.

Test : ONINAKI sur Nintendo Switch

L’univers d’Oninaki nous transporte dans un thème lié à la vie et à la mort et plus précisément à la Réincarnation. Les débuts du titre vous plongeront dans l’ambiance et certaines animations pourront vous mettre mal à l’aise. Malgré une bonne réalisation, le jeu n’est pas exempt de défauts, notamment les baisses de framerate et le côté répétitif des combats. Toutefois, de par sa direction artistique riche et ses musiques sublimes, l’opus se laisse agréablement jouer. Le gameplay et son système de Démons est une très bonne mécanique de jeu, en plus de devoir vous battre avec bon nombres d’ennemis (certains demanderont un minimum de stratégie). Enfin, le principe d’affinité apporte le peps qui manque malheureusement dans les combats.

Si vous avez apprécié les deux autres opus, celui-ci pourra vous plaire également. Bien évidemment, si vous voulez vous faire une idée, une démo est disponible sur l’eshop.

Test : ONINAKI sur Nintendo Switch réalisé par SuperPopux sur une version offerte par l’éditeur
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