Test : WorldEnd Syndrome sur Nintendo Switch

WorldEnd Syndrome

Genre : Visual novel
Langues : Japonais Sous-titres : Anglais
Développé par Toybox
Édité par Pqube
Sortie France : 14/06/2019
Prix : 49,99€ sur l’eShop, 49,99€ en version boîte (Day One Edition)
Taille : 5234,49 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 16 ans

Site Web Officiel

Si vous êtes fan de Visual novel, Pqube vous propose un nouveau titre avec WorldEnd Syndrome. Une fois de plus — et c’est plutôt classique pour le genre — l’histoire prend place dans un établissement scolaire japonais et vous fait intégrer un club de recherche sur le folklore et les mystères du Japon, comme dans Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa. Cette fois-ci, le scénario est bien plus sombre puisqu’il faudra éclaircir des meurtres, plutôt étranges. En effet, vous vous retrouvez, en tant que tenkôsei (étudiant nouvellement transféré dans cet établissement), à Mihate, ville où apparaissent tous les cent ans des yomibito — des esprits de défunts revenants.

Ainsi, dans cette atmosphère surnaturelle, évoluent différents personnages principaux : Maimi, la cousine à fort caractère du héros, Yukino, une jeune employée de magazine qui fait des recherches sur la ville ou encore Ryoko, la belle et ténébreuse inspectrice de police en charge des enquêtes sur les meurtres. Il y a bien d’autres personnages (23 !) — et c’est la force du titre — qui gravitent autour des protagonistes en fonction de leurs implications dans diverses tâches. Il vous reste maintenant jusqu’à la fin de l’été pour délier toute cette affaire et interagir au maximum avec les différents personnages.

Une des forces incontestable du titre réside dans les deux parties distinctes du jeu. En effet, durant toute la première moitié, WorldEnd Syndrome se déroule comme un visual novel classique : pas vraiment de gameplay à proprement parler, il suffit de suivre les dialogues et parfois de faire quelques choix. On ne décide pas des endroits à visiter mais on se déplace avec les personnages secondaires, un peu comme un nouvel étudiant à qui on montrerait les différents lieux intéressants de la ville.

Dans un second temps — en réalité après avoir vu la mauvaise fin, un passage obligé — on retourne en arrière en rechargeant sa dernière sauvegarde et un nouveau choix s’offre au joueur. Cette fois-ci, c’est le début du mois d’août et il reste donc 30 jours pour faire en sorte que cette mauvaise issue ne se réitère pas !

Le jeu change alors avec ce tournant : chaque journée du mois est divisée en trois périodes : matinée, après-midi et soirée, durant lesquelles le joueur peut explorer les zones qu’il souhaite. Cela permet de rencontrer les différents personnages dans diverses situations et débloquer des événements qui leur sont propres, tout ceci influant sur la fin, bien entendu. Dans le même temps, il faut alors gérer le calendrier : chaque lundi se déroulent des séances du club et les personnages rencontrés vous confieront parfois des missions à remplir avant une date précise ou bien vous proposerons des rendez-vous dans des endroits définis, certains jours. L’emploi du temps n’est pas insurmontable et généralement les dates fixées sont courtes, laissant toutefois assez de temps pour réaliser la tâche. Il est bien sûr possible d’échouer à ces missions, si on ne les suit pas ou, parfois, si l’on se trompe.

Vraiment important pour un visual novel, le character design est ici très bien réussi. Les personnages sont tous attachants et cachent une personnalité assez profonde pour qu’on ait envie d’en savoir plus. Comme souvent, certains sont tout de même agaçants (Kensuke et Hanako !) mais ça ne gêne pas le jeu pour autant, libre à vous d’interagir en priorité avec ceux qui vous intéressent le plus. Les décors, quant à eux, sont bien rendus et la ville de Mihate donne vraiment envie de s’y balader ! Les arrières-plans sont traités comme s’il s’agissait de peintures avec, toujours, quelques éléments animés qui attirent l’oeil.

L’autre point fort du jeu est sans conteste sa bande-son ! Outre les mélodies assez classiques durant les phases de dialogue, il y a très souvent, dès qu’on rencontre un nouveau personnage par exemple, des sons et courtes musiques qui vous glissent dans l’ambiance. Les thèmes changent également en fonction du moment de la journée et se veulent souvent intrigants ou dans le registre de l’horreur, à la manière d’un animé. Tout cela est très bien réalisé et contribue grandement à poser l’ambiance du titre, entre mélancolie et intrigues.

WorldEnd Syndrome bénéficie, pour un visual novel, d’un contenu important : beaucoup de personnages à rencontrer, des brochures à collectionner, différentes fins et des missions à compléter. Il faut souligner tout le travail de Toybox dans ce sens, ce qui en fait un très bon titre du genre ! La durée de vie dépend bien sûr grandement des buts que vous vous fixez : vous pouvez très bien vous arrêter à la mauvaise fin et donc à la première moitié du jeu (environ 4h), mais ce serait dommage. La seconde partie est un peu plus longue et sa durée dépend aussi des actions du joueur : il est possible de passer certains moments de la journée pour accélérer le scénario mais au risque de se priver de nombreuses interactions. Comptez encore au moins 5h de jeu pour en voir le bout, ce qui donne une durée de vie plutôt importante pour ce genre de soft. Ajoutez à cela une bonne rejouabilité : on a envie de débloquer les différentes interactions avec les personnages dans une nouvelle partie !

Une fois de plus, Pqube démontre son savoir faire en matière d’édition de visual novel. Pour peu que vous appréciez le genre, vous retrouverez tout ce qui fait le sel de ce type de titre : bonne ambiance, intrigues et personnages bien travaillés. Comme d’habitude également, vous aurez besoin de notions d’anglais qui vous permettent de suivre des conversations de différents niveaux de langue, la localisation française n’étant pas disponible. De la même façon, pas de texte en japonais pour les amateurs avertis, seules les voix le sont. Si vous aimez les visual novel, les animés et les enquêtes sur fonds de meurtres avec une part de paranormal : WordEnd Syndrome est fait pour vous !

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Test réalisé par Akuma Sennin sur une version offerte par l’éditeur
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