Prisonnier 217

Arrivés aux portes de la cité de Balduq, Adol Christin et son ami Dogi sont rapidement stoppés par les gardes de la ville. Être un des héros de la saga Ys n’empêche pas de se retrouver en prison, même pour des motifs discutables. Mais Adol accepte son sort et se retrouve dans un cachot du mystérieux centre pénitentiaire de Balduq.

Toujours rempli d’espoir et sur la bienveillance de son voisin de cellule, Adol réussit son évasion grâce à une simple fourchette.

Le sous-sol de la peur

Dans sa fuite désespérée, il se retrouve au sous-sol interdit et fais la connaissance d’Aprilis…qui lui tire directement dessus !

Touché par cette balle maudite, vous êtes désormais un Monstrum. Loin de vous transformer en véritable monstre, vous voilà dorénavant doté de pouvoirs surnaturels qui vont permettre votre évasion. Cette liberté retrouvée n’est que le commencement et il se peut que vous soyez devenu prisonnier de votre propre corps…

Monstrum & Cie

Pur RPG/action, il ne vous faudra qu’un bouton pour attaquer. Mais ne croyez pas que les combats seront faciles ! Chaque monstrum à un don (téléportation, marche sur les murs,…) et des capacités d’attaques spéciales (R + un bouton assigné par vos soins) qui évolueront au fil de votre XP gagné. Si changer de personnage à la volée vous tirera certainement d’un mauvais pas, maîtriser la garde (R) et l’esquive (L) sera tout aussi bénéfique.

Une fois pleine, une jauge de boost décuplera votre vitesse et puissance (R puis L), à vous de la déclencher au bon moment. Mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul. Combattre ou protéger, vos coéquipiers suivront vos ordres à n’importe quel moment.

En fin de combat un scoring vous récompensera plus ou moins bien, alors viser le rang S si possible. Au pire, recommencer le combat plus tard !

Fort Nox

Il n’y a pas que le combat, l’exploration de la cité de Balduq est également capitale. Construite autour du centre pénitentiaire, chaque quartier regorge de coffres et de secrets. Et il faudra utiliser les dons pour tous les dénicher.

En tant que monstrum, vous ne pouvez pas visiter tous les quartiers de la ville dès le début. Pour ce faire, il faudra remplir votre jauge de Nox en réussissant des quêtes (principales et annexes) ou en combattants lors des nuits de Grimwald. Une fois remplie, une sphère apparaîtra devant un quartier à libérer: pénétrez donc dedans et protégez le fragment de Titanite à tout prix.

L’endroit désormais accessible, la carte permettra de s’y rendre en voyage rapide. Pratique pour continuer les quêtes en cours mais idéal pour en rater d’autres !

Malgré un moteur graphique daté, le design global est convainquant. Il permet de donner vie à une galerie de personnages attachants, excentriques ou bien détestables dans une cité qui mérite d’être arpentée de fond en comble.

Le tout sur des musiques rock entraînantes qui collent parfaitement aux combats avec des doublages japonais ou anglais de qualité. Le seul souci vient de l’exécution de ce moteur: il a 2 vitesses.

Le naufrage du Titanite

Je ne vais pas y aller par 4 chemins: le mode portable est full aliasing avec un framerate uniquement fluide dans les donjons en couloirs. Ayant commencé l’aventure dans ce mode, le passage en docké fut salvateur: aliasing drastiquement en baisse et surtout gain de fluidité.

Joueurs sur Switch Lite vous voilà prévenus. Quand aux autres, il sera probablement difficile de reprendre la partie en nomade une fois que l’on a goûté au mode TV. Ou pas si vous êtes, comme Adol, capable de relever tous les défis en attendant un éventuel patch.

Les portes du pénitencier

L’aventure alterne combats intenses et récit dense avec un dosage maîtrisé. De ce fait, la présentation de vos acolytes coïncidera avec la découverte de certains quartiers de Balduq. Par la même occasion, les habitants vous solliciteront afin d’obtenir de l’aide en échange d’items ou de précieux conseils sur cette mystérieuse prison.

Votre repaire, la taverne Dent-De-Lion, deviendra au fil du temps un formidable lieu de rencontre et de fabrication. De la forge à la cuisine, vos alliés se plieront en 4 pour vous faciliter l’aventure en échange de matériaux ou de pièces d’or. Et il faudra être bien équipé pour partir affronter des boss exigeants aux patterns redoutables.

Des options à la pelle

Toujours bien fournies, les options permettent le mappage complet des boutons et offrent des statistiques de complétion très précises. Si toutefois une quête vous donne du fil à retordre, la carte détaillée vous dévoilera la (ou les) destination clef.

De quoi passer une bonne quarantaine d’heures à son aise, adoucissant pour le coup une technique trop désuète.

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